Chronique BD : Ogres Dieux # 2

Demi Sang
♥ Coup de coeur ♥


Série: Ogres Dieux #2
Auteurs: Hubert, Bertrand Gatignol
Editeur BD: Soleil

Une chronique BD: Génération BD
 

L’histoire:

Fruit d’un noble-né et de sa favorite, Yori Draken n’en demeure pas moins un bâtard aux yeux de ses demi-frères avec qui il étudie. Ceux-ci sont d’autant plus haineux envers lui qu’il les surclasse en grâce et en intelligence. Suite à une rixe entre les frères, le père décide d’exiler Yori et sa mère. Ils se retrouvent dans les bas fonds de la ville et pour subsister, Yori n’a d’autre choix que de vendre ses charmes. Sa rencontre avec une vieille rombière, veuve et fortunée, lui permet de s’élever progressivement dans la société pour reprendre sa place en haut de l’échelle, parmis les nobles nés et auprès des Ogres Dieux…



Mon avis:

J’avais découvert un peu par hasard l’album « Petit » dans cette même série des Ogres Dieux et j’avais été très agréablement surpris.

J’avoue ne pas être déçu du tout avec ce tome intitulé « Demi sang » et dans la même veine que le tome 1. L’histoire se passe un peu avant « Petit » même si les récits se croisent à un moment donné…

Hubert (Miss Pas Touche, Le legs de l’alchimiste) a une écriture admirable et vraiment très prenante. Ce bouquin de 148 pages, entrecoupés de 5 nouvelles relatant l’histoire de 5 chambellans Malkus Elissen, Kiril Ragnar, Jubal Elissen, Eri Zigness et Mihal Tamas, est un véritable coup de cœur ! Les Ogres-Dieux ont été abondamment traités dans le premier tome et cette fois ils n’apparaissent qu’en toile de fond, Hubert se concentrant sur les relations humaines des nobles nés et sur l’histoire des chambellans, représentants tout puissants (mais risqués !) auprès des Ogres-Dieux.

Le scénariste nous entraine dans un univers de fantasy médiéval, lorgnant sur la série Game of Throne, et dont le dessin léché et tout en finesse de Gatignol est un régal. Ce dernier laisse son récit en noir et blanc, ou plutôt en grisé (relvé de doré par moments), ce qui enrichit encore l’ambiance du récit. Vu la pagination, Gatignol se permet souvent de (très) grandes cases, voire des pleines pages, pour laisser libre cours à son talent dans le dessin et les décors gothiques. Cela lui permet aussi de jouer sur le rapport de taille entre les petits humains et les grands Ogres-Dieux !

Bref, un excellent et très bel album à conseiller dans la collection Métamorphose chez Soleil et que tout bon lecteur se doit de posséder dans sa bibliothèque !

 

Maroulf

A propos de Ogres Dieux

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