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Angoulème 2018 - Prix en marge du festival
Prix Couilles au Cul
Après la Tunisienne Willis from Tunis en 2016, la Turque Ramize Erer en 2017, c'est au tour de l'Iranien Kianoush Ramezani, alias Kianoush, de recevoir le Prix Couilles au Cul qui récompense le courage artistique. En recevant ce prix, le lauréat qui subit des menaces dans son pays s'assure de soutiens de par le monde et s'ouvre des opportunités professionnelles.

Son dessin, très métaphorique et néanmoins incisif, commente au jour le jour la situation politique iranienne et internationale : les faux-semblants sur le nucléaire, les efforts du pouvoir pour interdire les réseaux sociaux sur Internet, les interdits religieux, la Légion d'Honneur accordée au prince héritier d'Arabie saoudite, le conflit israélo-palestinien, sur l'écologie, les élections françaises et iraniennes, sur le petit Aylan, sur la liberté de la presse et Charlie Hebdo évidemment.
Prix Tournesol décerné à L. Bonneau & M. Ramadier pour « Et il foula la terre avec Légèreté » (Futuropolis). Il récompense un album considéré comme le plus sensible aux problématiques écologiques ou le plus porteur de valeurs comme la justice sociale, la défense des minorités et la citoyenneté
Prix Canal BD attribué à Timothé Leboucher pour « Ces jours qui disparaissent » (Glénat). Excellent album que nous avions chroniqué ici

Cet auteur a également été récompensé d’un BDGest Art, dont voici le palmarès complet :
- Récit court – Europe : Ces jours qui disparaissent de T. Le Boucher (Glénat)
- Série - Europe : Urban t4 Enquête immobile de L. Brunschwig, R. Ricci & M. Linares (Futuropolis)
- Album – Asie : L’enfant et le maudit vol 1 de Nagabe (Komikku)
- Album – Comics : Fondu au noir de E. Brubaker, S. Phillips & B. Breitweiser (Delcourt)
- Premier album : Les reflets changeants d’A. Mermilliod (Le Lombard)
- Album Jeunesse : Imbattable t1 Justice et légumes frais de P. Jousselin & L. Croix (Dupuis)
- Couverture : Ar-Men, l'enfer des enfers d’E. Lepage (Futuropolis)
Assurément un palmarès BDGest collant plus aux goûts et attentes du Grand Public que celui officiel du Festival!

C’est à cette date de l’année 1963 que surgit le plus désopilant -mais érudit!- anti-héros de la Bande Dessinée: Achille Talon, dans le journal Pilote n°211.
À un dessin classique (du style ligne claire), cette bande dessinée allie des dialogues recherchés et subtils, ne reculant pas devant les néologismes, les jeux de mots, les allusions littéraires et les tirades alambiquées.
C’est René GOSCINNY lui-même qui lui souhaita la bienvenue dans Pilote, au travers de cet éditorial:
« Achille Talon, cerveau-choc, est un homme plein de bonne volonté, et doué d'un savoir puisé dans une encyclopédie... à laquelle il manquait pas mal de pages. Achille Talon n'en a cure ; sûr de lui, il n'hésite jamais à se jeter à corps perdu dans les situations les plus difficiles, avec une remarquable inefficacité. »
En 2014, les éditions Dargaud relance la série sous le titre « Les impétueuses tribulations d'Achille Talon », confiée à FABCARO et Serge CARRERE.






















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