Série: Uchronies New-York # 2
Auteurs: Corbeyran / Defali
Editeur: Glénat
Une chronique BD:
Génération BD
© Glenat
Présentation de la BD «Uchronies New-York # 2» :
Dans cette réalité ci, Zack fraîchement émergé du coma et Tia, son infirmière, sont en cavale. Tia vient de tuer le professeur Miller sous les yeux de Zack. Ils ont la CIA aux trousses. Le couple, après avoir passé la nuit dans un motel, trouve refuge chez un ami de Tia, Bob, un ami d'enfance...
Zack commence à se douter que tout cela n'est pas "par hasard", qu'il est au centre d'un enjeu plus grand. Effectivement, Bob se révèle avoir été un assistant de son père, Charles Kosinski, lequel créa la "fusion noire", combinaison de matière sombre et énergie noire, qui permettrait de voyager entre des "réalités" parallèles. Kosinski aurait injecté la fusion noire à son fils plongé dans le coma, ce qui expliquerait que Zack "rêve" d'autres réalités. Les évènements se précipitent lorsque Tia décide brutalement de prendre les choses en main. Persuadée que Charles Kosinski ne s'est pas suicidé mais s'est injecté la "fusion noire", elle fait de même part à sa recherche dans les réalités parallèles, bien décidée à le ramener.
L’avis de Shesivan:
Excellente idée du scénariste Corbeyran que de nous relater trois "réalités" différentes, les divisant en trois "Uchronies", l'évènement déclencheur étant présentement les attentats terroristes qui ont secoués New York. Le scénariste joue avec le destin des personnages principaux qui dans chaque série ont des buts et motivations différentes. Je suis impatient de connaître la conclusion, fusion des trois "réalités" en une seule, le dixième volume qui sera mis en scène graphiquement par le plus doué des trois dessinateurs, Chabbert. Assurément "Uchronies" est un classique en devenir...
En attendant, Uchronie NY est la série qui m'inspire le moins, sans doute parce que la proche de la réalité, la plus "polar", la moins SF des trois... quoique vers la fin... dans cette série-ci ce sont les voyages dans les univers parallèles qui sont abordés.
Defali fait de son mieux mais il n'est pas Chabbert, qu'il rejoint néanmoins dans son graphisme puisque Corbeyran le place en orbite dans l'univers de New Byzance.
Je n'aime pas les albums intermédiaires, ils ne sont là que pour prolonger le suspense et retarder la conclusion. Et cette conclusion, nous l'obtiendrons bientôt, plus que 300 fois dormir... et j'espère qu'elle sera à la hauteur de la réputation de son scénariste...
Shesivan
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