Série: Vinci # 2
Auteurs: Chaillet / Convard
Editeur: Glénat
Une chronique BD:
Génération BD
© Glenat
Présentation de la BD «Vinci # 2» :
1519. Abbaye de Vauluisant, François 1er termine son entretien avec son ami l’abbé Antoine, à propos de l’homme qu’il accueillit en France au crépuscule de son existence : Léonard de Vinci…
Quelle ironie ! Cherchant à démasquer le voleur de visages qui a déjà fait deux victimes et plongé Milan dans la terreur, le prévôt Vitore et son lieutenant, Menanzzo ont demandé de l’aide à Léonard de Vinci ! Le temps qu’ils se rendent compte qu’il pourrait être impliqué dans ces crimes, Léonard quitte Milan pour Venise, installant sa mystérieuse amie dans un palais à proximité. Poursuivant sa vengeance, le génie rencontre deux complices à sa solde qui lui révèlent qu’une de ses prochaines victimes est de la famille Borgia, de la famille du pape. Mais sa soif de vengeance est plus forte que les foudres du Vatican…
L’avis de Shesivan :
Didier Convard est un scénariste qui a de la suite dans ses idées. Tout comme son collègue Jean Van Hamme, il inonde le marché, en cette fin d’année, avec trois albums brillants : Kaplan & Masson, Kurtz 2 et la conclusion du présent diptyque : Vinci # 2 « Ombre et lumière ». On ne peut qu’encenser notre scénariste pour avoir osé imaginer Léonard de Vinci, un des plus grands génies de tous les temps, en tueur en série !!! Et de puiser dans ses inventions pour en faire des instruments de la mort. Plus exactement, les instruments de sa vengeance.
Le premier Vinci fut un gros succès en librairie et le deuxième ne manquera pas de l’être également, les lecteurs étant avides de connaître la fin de ce thriller historique… Si dans « l’Ange brisé » nous comprenons petit à petit que de Vinci est derrière ces meurtres, il nous reste à découvrir ses motivations…
Quand au graphisme de Gilles Chaillet, il reste pareil à lui-même, le trait est un peu figé mais qui se prête admirablement à cette reconstitution de l’Italie de la fin du 15 ème siècle, la Renaissance. Chaillet est un vieux routier des aventures historiques, il ne néglige aucun détail et nous offre un travail très fouillé.
En guise de conclusion, un livre que je vous conseille… Si vous appréciez à sa juste valeur « Vinci », « La conspiration Bosch », roman de Yves Jégo et Denis Lépée, paru en 2006, aura tout pour vous plaire. Ce dernier reprend également le personnage de Léonard de Vinci, plus âgé… Un Vinci en conspirateur aux sombres desseins…
Je ne peux m’empêcher de deviner comment Didier Convard a eut l’idée de cette intrique originale. Souvent son « Triangle secret » fut comparé au « Da Vinci code * », alors que l’idée est largement antérieure. Sans doute qu’en entendant souvent de Vinci, cela aura fait Tilt dans la tête à Didier, non ?
* Titre impossible à traduire en français
Shesivan
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