Série: Atlantis - Intégrale
Auteurs: Froideval / Angleraud
Editeur: Drugstore
Une chronique BD:
Génération BD
© Drugstore
Présentation de la BD «Atlantis - Intégrale» :
Thorn, un des hommes les plus riches du monde, a décidé de mettre tout en oeuvre pour retrouver l’Atlantide engloutie au fond des océans. Mais, se faisant, il déclenche des forces malfaisantes qui vont plonger notre planète en plein chaos.
Il a libéré la Sheb, et seule l’aide des âmes des morts pourra l’aider à trouver une autre de ces créatures « divines » qui pourra la vaincre.
L’avis de Shesivan :
Imaginez Froideval entrer chez son éditeur et lui annoncer tout de go : « Je vais faire une série sur une femme de 4 mètres qui vient de l’Atlantide et qui va déclencher l’apocalypse ». Oui, il l’a pourtant fait et son éditeur aura répondu autre chose que « Aaaaaaaarghl ! » ou « Dehors ! » car nous voici avec l’intégrale d’ « Atlantis ».
Froideval doit aussi être un aficionado du cinéaste germanique Emmerich et aura certainement visionné plusieurs fois « Independance day » et « Stargate SG1 », le premier lui inspirant l’apocalypse (selon Saint Roland), le deuxième lui inspirant le look, les décors et les manières de ses personnages, tout droit équipés façon Egypte ancienne. « Stargate SG1 » est devenu la même année que la création de la BD une série télé et le plus marrant , c’est qu’elle (pas la BD, la série télé) aura inspiré un spin off intitulé… « Atlantis » !
Cette intégrale nous permet dés lors de lire d’une traite « Atlantis », ce qui est toujours mieux que d’attendre chaque fois un an avant de lire le prochain opus, quatre ans ici, puisqu’il s’agit d’une tétralogie. On aura ainsi gagné trois ans…
Bref, avec « Atlantis » on aura compris que Froideval aime écrire des histoires pour les mecs, remplies de femmes à poil, de combats sanglants et d’actes héroïques. Dans le même genre, on retiendra de lui « 666 » . Tout cela est souligné par des couleurs qui sont un brin trash, mais les dessins de Fabrice Angleraud sont grandiloquents à souhait et me font penser à de la SF des années 70/80, époque Métal Hurlant. Du Druillet sans être du Druillet.
Cela se laisse lire, on ne se casse pas la tête, on ne fait pas dans la subtilité… Le dessin fait très comics, tout comme l’idée, il y a d’ailleurs pas mal de pages sans dialogues, des grands dessins qui se passent d’explications…
Vous aimez les films d’Emmerich, vous aimerez ceci…
Shesivan
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