Série: Le parfum de l'invisible # 1
Auteur: Manara
Editeur: Drugstore
Une chronique BD:
Génération BD
© Drugstore
Présentation de la BD «Le parfum de l'invisible» :
Plan général : vue d’un hôtel de luxe situé sur la riviera ou la côte d’azur.
Intérieur hôtel : un couloir aux murs en lambris précieux, épais tapis au sol. Une blonde surnommée Miel en tenue légère marche d’un bon pas, un bouquet de roses à la main. Elle se rend dans la chambre de sa patronne, une diva aussi hypocrite que dévergondée.
Poussant la porte, elle lâche, surprise, le bouquet de rose et lève les bras au ciel. Et là nous découvrons, ébahis, qu’elle n’est pas épilée sous les esselles.
L’avis de Shesivan :
Après la réédition du fameux « Déclic » de double M, Drugstore a la bonne idée de poursuivre avec le « Parfum de l’invisible », version colorisée du dyptique paru en 1986 chez Albin Michel, dans la collection Echo des Savanes. Entre temps, ce classique de l’érotisme graphique a bénéficié d’une version cinematographique, dessin animé à ne pas mettre entre toutes les rétines (2001).
Pour l’occasion, nous avons droit à une nouvelle couverture plus sage que la précédente. Bémol : il s’agit d’une reprise d’une case de l’album. Nous aurions préféré pour l’occasion que le dessinateur nous gratifie d’une nouvelle illustration.
Quant au contenu, Miel en voit désormais de toutes les couleurs en couleur, même si celles-ci sont trop appuyées.
Evidemment, 25 ans plus tard et avec l’arrivée d’internet, tout cela n’est plus aussi scandaleux. Je vous rappelle l’histoire en quelques lignes, quoique nombre d’entre nous la connaissent mais le nieront mordicus : la belle assistante d’une diva, Miel, est confrontée à un homme qui se rend invisible grâce à un onguent qui sent le caramel. Il désire conquérir le cœur de la diva qui est une amie d’enfance…
Ce « parfum de l’invisible » est une comedia del arte délurée bourrée d’humour et de légereté et de rebondissements, à l’image des mœurs et de la silhouette de la belle blonde.
Dommage que pour ce bouquin de Milo c’est tintin sur les machins inédits, genre esquisses, croquis et autres travaux d’approche, les préliminaires en quelque sorte… euh… je m’égare… 
Shesivan
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