Série: Genuine City # 1
Auteurs: Dedic / Danton
Editeur: Drugstore
Une chronique BD:
Génération BD
© Drugstore
Présentation de la BD «Genuine City # 1» :
Tandis que d’étranges guerriers chevauchant d’étranges créatures jouent au paintball dans le ciel de Genuine City, arrive le dirigeable transportant le souverain Leonidas, créature léonine aussi pompeuse qu’orgeuilleuse. Sa majesté jubile, elle vient de prendre sous sa protection le jeune Polak ou plutôt a réduit en esclavage ce guerrier humain, qu’il lance dans l’arêne pour combattre et qui va lui servir de garde du corps. Polak semble attardé, à moins qu’il ne se remette d’une amnésie ? En tout cas, il semble perdu… jusqu’à ce qu’il se réveille…
L’avis de Shesivan :
On est d’abord attiré par la couverture de cet album, superbe, très affiche de film. Et je suis étonné et ravi de constater que la coloriste – Mathilde Danton - est citée aux côtés de l’auteur sur le premier plat de l’album. On ne leur rend jamais assez hommage.
Une entrée en matière alléchante, qui incite à entamer la lecture. Igor Dedic est un dessinateur franco-bosniaque qui travaille depuis huit ans dans le dessin animé et cela se ressent. Il a un coup de patte qui fait penser à toute cette bande qui gravite autour d’Arleston, le lanfeust en chef. Les personnages sont bons, quoique des histoires avec des têtes d’animaux, ce n’est plus cela qui manque (Blacksad et autre De crocs et d’épée pour ne citer que les plus connus)…
N’empêche, beaucoup de mouvement, beaucoup de bagarres, c’est assez spectaculaire…
Quant au scénario, on peut reprocher à Dedic une certaine lenteur, une très longue mise en place qui fait qu’au bout de ce premier volume on reste sur notre faim. Que s’est-il passé en fin de compte ? Pas grand-chose, sinon qu’il faudra attendre le volume deux pour savoir la suite.
A la lecture, on pense tout de suite à l’actuel blockbuster « Avatar », puisque Polak est un avatar du Polaque, terroriste pour les uns, résistant pour les autres. A la trilogie « Matrix » également (l’effet inverse d’Avatar), avec un côté peplum. Aussi à la série précédente de l’auteur lui-même « Secrets de Sang » publié chez Casterman, même idée de base… Cela manque aussi un peu d’humour, qui aurait facilement pu être plus présent tant le personnage de Leonidas est fas et imbu de lui-même à l’écoeurement et que Polak est niannian en supermusclor au QI rikiki.
On attend le volume deux pour trancher…
Avec ce genre d’histoire entre HF, SF et peplum on a comme l’impression que drugstore voudrait bien se faire une place au Soleil 
Shesivan
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