Série: Paulette Comète # 1
Auteurs: Rossi / Sapin
Editeur: Dargaud - Poisson Pilote
Une chronique BD:
Génération BD
© Dargaud - Poisson Pilote
Présentation de la BD «Paulette Comète # 2» :
Le destin de Paulette Stravinsky bascule le jour (ou le soir plutôt) où elle reçoit un paquet qu’elle n’a pas commandé, de la part d’un inconnu tout sauf bel. Une tenue noire et – trèèès – moulante, un loup et une paire de bottes même pas à la bonne taille… C’est dans cet accoutrement que la rouquine va faire le zouave sur les toits et finit par tomber ( littéralement) sur Raymond la science, sinistre truand les bras chargés de son dernier forfait… Elle tombe (encore) amoureuse de lui et, heureusement, qu’une patrouilleuse passe par là pour mettre le grappin sur le bandit, sinon…
Voici notre héroïne malgré elle invitée à la mairie pour une cérémonie organisée en son honneur où on lui propose (à nouveau cet inconnu pas bel) une madeleine au Grand Marnier alors qu’elle est allergique à l’alcool. S’ensuit un « Vous pouvez vous la garder votre médaille pourrie, c’est même pas du vrai or. Moi ce que je veux c’est du champagne » avant de vomir et de s’enfuir par une fenêtre. Et Raymond la science de répliquer « et c’est moi qu’on enferme ! »…
L’avis de Shesivan :
Et voilà, le ton est donné dans le résume ci-dessus : sérieux s’abstenir ! Nous naviguons ici dans les eaux troubles du second, voire du troisième degré, heureuse récréation, personnage créé par le très prolifique Mathieu Sapin dans « Salade de fluits 2 » (Requins Marteaux) et, une fois n’est pas coutume, mis en crayon par Christian Rossi, dont le dernier W.E.S.T. avait été effrayant de virtuosité graphique. Ainsi donc, les fées Gwendoline (pour la non futefuterie), Wonder Woman (pour la silhouette) et Rubine (pour la rouquinerie) se sont penchées sur le berceau de la petite Paulette Stravinsky… et tant qu’on y est ajoutons un zeste de « La Blonde » de Saudelli, les ficelages en moins…
Rien ne prédestinait la rencontre entre ses deux dessinateurs au style radicalement différent, l’un baignant dans l’humour tandis que l’autre dégaine dans le western.
Au passage, on en profite pour donner un grand coup de godasse dans la mondialisation effrénée que nous, pauvres cloches, sommes en train de subir au pas de charge.
Paulette Stravinsky, alias Paulette Comète, revient nous sauver quand tu le voudras.
D’une grande fraîcheur !!!
Shesiman
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