Série: Marie des Dragons # 2
Auteurs: Ange / Demarez
Editeur BD: Soleil
Une chronique BD:
Génération BD
© Soleil
L'histoire de la bande dessinée "Marie des Dragons # 2":
Marie des Dragons est toujours en quête des ravisseurs et assassins de sa famille. Dans le premier tome, elle avait retrouvé sa sœur Armance et nous avons vu que son petit frère magouille une sombre vengeance dans l’ombre. Marie se retrouve à Milan, où, faute de moyens, elle et son compagnon d’arme acceptent d’escorter des religieux désireux de fuir la ville en pleine effervescence populaire. Mais rapidement, nos deux mercenaires doivent faire face à une véritable traque tandis que parmi les religieux il y en a un qui s’intéresse particulièrement à Armance.
L’avis de Shesivan :
On se demande pourquoi Marie des Dragons puisque point de dragon à l’horizon dans cet épisode, remplacé par d’affreuses bibiches aux trognes alienesques, prémisse d’évènements affreux à venir, gardiens d’un truc abominable que le(s) scénariste(s) vous dévoilera/ont dans un des épisodes à venir.
Ange, monsieur et madame dans la vie, est/sont un des piliers des éditions Soleil et les albums signés par ce dynamic duo paraît à un rythme de guerre. Il s’agit de sa/leur quatrième création cette année, chaque album portant le mot « dragon » dans le titre sauf un, le lilling, sans doute une distraction…
Quant à son/leur complice, Thierry Demarez, il avait déjà participé à leur expérience « Geste des chevaliers dragons » (opus 7 « Revoir le soleil ») avant de se retrouver seul maître à bord pour « Marie des Dragons », plus proche du médiéval fantastique que de l’heroïc fantasy. Dans cet épisode 2, Marie n’a pas trop le temps de poursuivre la quête de ceux qui ont réduit son village natal en cendres, kidnappés ses frères et sœurs et réduit son avenir cool de petite paysanne bourgeoise à une kyrielle de combats sanglants… L’intrigue se résume surtout à une longue course-poursuite. Autant le premier opus était intéressant et prometteur, autant le deuxième m’a semblé moins passionnant. Manque de souffle épique…essouflement épique ?
Le scénario d’Ange ne manque pourtant pas de rebondissements et il y a même une intrigue amoureuse entre la belle mercenaire et un religieux qui dans le premier épisode était prêt à la faire flamber sur le bûcher. Le voilà qui se consume d’amour
N’empêche, barbecue ou pas la sauce peine à prendre…
Le dessin de Demarez, très réaliste, avec de superbes décors, m’a paru cependant plus raide, figé, surtout côté personnages, ce qui nuit aux scènes d’actions. L’utilisation de ces crayonnés très poussés, avec ombrages ensuite mis en couleur donne à l’image une impression de film noir et blanc colorisé, à l’instar de l’IRS de Vrancken…
Bref, un album qui assure sans faire la différence…
Shesivan
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