Série: Destins # 5
Auteurs: Giroud, / Espé / Corbeyran
Editeur: Glénat
Une chronique BD:
Génération BD
© Glenat
Présentation de la BD «Destins # 5» :
Trop tard pour sauver Jane, elle a reçu l’injection léthale. Car Hélène a renoncé à se rendre à la police afin d’avouer ses crimes. Sa famille a besoin d’elle. Son fils Dylan a été arrêté à la police suite à l’incendie de locaux de son école. Un de ses camarades a été grièvement brûlé et restera défiguré. Avocat et père de famille, le mari d’Hélène s’engage dans la bataille juridique afin de sauver la peau de son garçon. Quant à son épouse, elle est à présent hantée par le spectre de Jane. Elle décide de demander de l’aide psychologique…
L’avis de Shesivan :
Espé reste fidèle à son scénariste Eric Corbeyran, avec qui il a déjà réalisé le « Territoire » ( 6 volumes chez Delcourt) et le « Troisième œil » ( 2 volumes chez Delcourt) ainsi que « Sept jours pour une éternité » qui vient de paraître chez Casterman. Tous donnent dans le thriller fantastique.
C’est vaguement vers ce même thème que se situe l’opus 5 de Destins intitulé « Le Fantôme », puisqu’Hélène a à faire avec des fantômes dans cet épisode de la branche de gauche de l’arborescence en commençant par… je ne vais pas répéter mon numéro à chaque opus de la série quand même, il faut suivre !
Une partie de l’histoire que Frank Giroud a sans doute confié à son comparse scénariste était semblable à celle de l’épisode 4, c’est-à-dire que le fils d’Hélène, Dylan, en pleine crise d’adolescence, se croit très malin d’incendier des locaux de son école. Tout cela pour se faire remarquer par ses parents, surtout par son père qui l’écrase.
Corbeyran assure en grand pro mais s’occupe plutôt du fiston et du mari d’Hélène que d’elle, un brin reléguée au second plan. Un peu fort pour l’héroïne de la série qui se trimballe dans cette épisode comme une gamine paumée, qui va finalement aller se perdre dans les bras d’une sorte de gourou avec qui elle a travaillé.
Espé quant à lui assure sans problème...
Cette troisième livraison de la série « Destins » me semble dans le creux de la vague, me donnant l’impression que les auteurs n’ont pas reçu toute latitude pour développer leur sujet où que le fragment de l’histoire leur confiée par Frank Giroud était trop ténu…
Shesivan
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