BD Classic
- Shesivan
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Destins # 7
Série: Destins # 7
Auteurs: Giroud / Rodolphe / Serrano
Editeur: Glénat
Une chronique BD:
Génération BD
© Glenat
Présentation de la BD «Destins # 7» :
Capturée par des rebelles africains, Ellen a choisit de mourir avec ses compagnons de l’organisation humanitaire plutôt que de filmer leur exécution. Mais les forces gouvernementales parviennent à intervenir avant que le pire ne se produise. En attendant d’être rapatriée en Angleterre, Ellen flâne dans la capitale et se laisse séduire par un métis, Paul. Mais Paul est-il aussi nounours qu’il le laisse paraître ?
L’avis de Shesivan :
Je recommande à ceux qui désirent en savoir plus sur cette série de lire mes précédents chroniques à ce sujet et, en ce qui concerne ce troisième embranchement de l’organigramme de « Destins » de relire le premier paragraphe de « Destins 6 : déshonneur ».
Ordonc voici Ellen Baker sauvée des rebelles par les forces gouvernementales et qui en attendant son avion ne trouve rien de mieux que de se jeter dans les bras d’un séducteur qui n’est aussi blanc qu’il n’y paraît.. et pas que littéralement... Notre belle Ellen serait-elle une poire ?
« Une Belle histoire » est scénarisé par le prolifique Rodolphe ( Namibia et Trent avec Leo et Marchal ainsi que le Village avec ce dernier, pour ne citer que les plus récents) et par Jean-Luc Serrano qui revient ainsi à la bande dessinée après quelques années passées dans l’animation chez Dreamworks. D’amblée, Rodolphe choisit de ne pas rester dans le carcan du canevas proposé par François Giroud et il part à l’aventure avec cette histoire de drague et d’amour qui bascule dans le thriller en cours de route. Cela n’a rien à voir avec la saga mais c’est une habile digression et une bonne distraction pour le lecteur. D’un autre côté on peut aussi se dire que cette amourette n’a rien à voir avec la série… Quant au dessin, c’est dans la bonne moyenne par rapport à quelques albums de la série illustrés parfois avec une certaine désinvolture…
Une question me vient à l’esprit : quel est le taux du capital sympathie en faveur de « l’héroïne » après la lecture de ce septième épisode (et des autres…) ?
Elle est présentée comme une gangster doublée d’une meurtrière dont les enfants partent à la dérive, qui brise la carrière politique de son avocat de mari et n’hésite pas à le tromper et à s’envoyer en l’air avec le premier venu à la première occasion.
Si elle pouvait brûler en enfer dans l’ultime épisode de la série je ne serais ni étonné ni choqué…
Shesivan
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