Série: Les Eternels # 6
Auteurs: Yann / Meynet
Editeur: Dargaud
Une chronique BD:
Génération BD
© Dargaud
Présentation de la BD «Les Eternels # 6» : Uma et Jaï ainsi que les parents des enfants disparus sont toujours coincés dans cette carcasse d’avion, au beau milieu du grand nord canadien. Lorsque la tempête sera calmée, ils partiront à la recherche des enfants mais aussi à la recherche d’une malette bourrée de diamants. Autour d’eux rôdent mille dangers, des prédateurs comme les loups et les carcajous mais aussi le plus dangereux d’entre eux, l’homme…
L’avis de Shesivan :
Après quatre ans de silence, je pensais que les Eternels avaient fini par rendre l’âme… Le niveau du deuxième dyptique proposé (Le Diamant d’Abraham et le Puits des ténèbres) avait paru très confus par rapport à la première aventure (Uma, Mira), excellente et présentant un personnage féminin comme on n’en avait plus vu : la belle Uma, plastique parfaite et clone de l’actrice Angelina Jolie.
Quatre ans de silence et puis en l’espace de six mois, Yann et Meynet bouclent ce dyptique initié par La Cire qui chante.
Le scénariste de l’excellent dernier XIII Mystery nous livre un scénario plus linéaire, plus axé sur l’aventure, que nous a habitué cette série. En gros, il s’agit d’une course-poursuite dans le nord canadien, le crash d’un avion, une malette bourrée de diamants, deux gosses perdus et des indiens qui se sentent lésés parce qu’une fois de plus on chipote à leurs terres.
Coïncidence : dans le tome 3 de la série « Diamants » de Bartoll et Köllé (Glénat) paru en janvier 2010, il est également question de l’exploitation de ce caillou au Canada…
C’est plaisant à lire, surtout les dialogues en canadien, mais c’est linéaire, avec ce carcajou qui intervient deux fois, un deOuRs ex machina, en somme… Yann s’intéresse plus à l’interaction entre les personnages qu’à une intrigue solide. Disons que l’interaction forme l’intrigue…
Quant au résultat graphique de Félix Meynet, j’émet quelque réserve : la couverture de celui-ci comme du précédent n’est pas assez parlante, les personnages féminins se ressemblent. Encore heureux qu’ils soient vétues différemments… d’énormes vêtements d’hiver, malheureusement pour les lecteurs masculins. Et puis, hostie de tabernac’, qu’est-ce qu’il est énervant à la fin ce Jaï avec son parler jedï et son vœux de chasteté ! Félix, je proteste ! Pourrais-tu demander à Yann de situer la prochaine enquête des Eternels dans les Caraïbes ? C’est juste histoire d’avoir une meilleure vue sur les tétés de la nounoune…
Shesivan
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