Série: Le Sixième Soleil #3
Auteurs: Laurent Moënard, Nicolas Otero, Svart
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
L'histoire de la bande dessinée « Le sixième soleil #3: John Edgard Hoover»
Mai 1927, pénitencier de New-York. Hoover, tout puissant chef du FBI, propose à Hugo von Kreuz, emprisonné depuis 10 ans, de sortir de prison s’il accepte une mission pour le gouvernement.
Kreuz devient Heinz Krüger et doit se rapprocher d’un professeur allemand anarchiste, Arthur Dreyer, et démanteler son réseau.
Pour ce faire, il propose de lui vendre un splendide bijou, celui du sixième soleil! Dreyer le met en contact avec Arnold Rotsthein, patron de clubs et mafieux dans la prohibition. Dreyer joue l'intermédiaire et demande à Rotsthein une bombe et une belle somme d'argent en échange du bijou. Mais Rotsthein, tout homme du milieu qu'il soit, a des principes et il rencarde Hoover. Ce dernier avance ses pions dans l'ombre pour coincer Dreyer...
Dans le même temps, la prêtresse Marina travaille avec le professeur et a reconnu Kreuz et son bijou.
L'avis de Maroulf:
John Edgard Hoover fût directeur du FBI de 1924 à sa mort en 1972. On dit de lui qu'il possédait un dossier sur chaque américain! Il était incontournable durant près de 50 ans.
Le scénariste Moënard a choisi d'axer son récit autour de ce personnage hors du commun. Il imagine sa rencontre avec notre "sixième soleil", Kreuz, réchappé du peloton d'exécution en 1918 au Mexique. La trame mise en place correspond probablement à ce que Hoover pouvait réaliser, en tirant les ficelles dans l'ombre et disposant d'une liberté d'action très étendue (en référant seulement une partie des infos au Président lui-même, il se couvrait sans tout dévoiler).
Otero (auteur de Amerikka) nous gratifie d'un dessin dynamique avec des scènes d'action bine envolées, se permettant une série de plans et cadrages très variés et même une double page complète pour le défilé américain du 4 juillet. Sa couverture est superbe!
Publiée dans la collection "Vécu" habituellement plus historique (je veux dire plus ancienne :-)), c'est une bonne surprise. Cet album clôt la trilogie.
Maroulf