Lexipolis
Série: Segments #1
Auteurs: Richard Malka, Juan Gimenez
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
Présentation de la BD « Segments #1: Lexipolis» :
2814 de l'ère galactique. La galaxie est divisée en 7 contrées vouées à une fonction unique: ordre, guerre, jouissance, échange, spiritualité, créativité, travail. A l'âge de sept ans, chaque enfant effectue un test et selon ses résultats, il est affecté dans une des orientations. Il suit un apprentissage dans cette voie durant 14 ans et ensuite à 21 ans, il se rend sur la planète qui lui est attribuée.
Cette organisation innovante a permis la suppression des conflits et guerres. Mais les sept guides immortels des Segments sont inquiets car une épidémie de stérilité progresse et menace l'humanité tout entière!
Loth Lungren vient d'avoir 21 ans mais rate son départ de peu, suite à une nuit d'amour après laquelle il s'est endormi, et pour cette raison impardonnable il est condamné à une relégation de 40 années! Et dans le nouveau système pénitentiaire, ce sont quarante années de vieillissement artificiel pour éviter les soucis et frais des prisons. L'effet annoncé est donc catastrophique pour Loth.
Juste avant son verdict, la belle Jezreel a elle été condamnée a deux ans de prostitution sur Sodoma pour avoir refusé de se soumettre sur Voluptide, la planète des jouissance. N'ayant tout les deux plus rien à perdre, ils vont tenter de s'échapper pour rejoindre Lexipolis (secteur de l'ordre) et rejoindre les sans-couleur...
Mon avis :
Richard Malka est dans la vie un brillant avocat au barreau de Paris. On lui doit déjà l'excellent "L'ordre de Cicéron" avec Gillon, mais aussi "Section financière".
Cette fois, changement de registre complet puisqu'on le retrouve aux commandes d'une histoire de science-fiction mêlée d'humour.
Postulat de base: l'UGFS (Union Galactique des Fonctions Segmentées) qui rend impossible les conflits humains car ceux et celles partageant les mêmes goûts se retrouvent sur la même planète. Il en existe sept en tout.
Au dessin, l'excellent Juan Gimenez. Le talentueux dessinateur argentin de "La caste des Méta-Barons" signe son grand retour. Une couverture bien travaillée, un dessin toujours au pinceau, des décors et la galaxie magnifiques mais dans les scènes d'action j'ai trouvé les visages des personnages parfois déformés...
Cependant, la belle et pulpeuse Jejreel a elle seule suffit à nous conquérir!
La lisibilité de l'ensemble est très bonne, l'histoire part d'un postulat original, et j'ai vraiment bein accroché même si j'attend de voir comment Malka traitera la suite avant de me prononcer définitivement sur ce space-opéra prometteur!
Bande annonce: http://dai.ly/sA8Zsr
Maroulf