BD Classic

Zack, Véonika et Charles sont ensemble à l'aéroport de New Beijin. Maîtrisant à présent parfaitement la matière noire, ils voulaient s'échapper un moment de New Harlem pour profiter d'une certaine quiétude à trois. Mais voilà qu'à peine dans cette nouvelle réalité, ils se font arrêter pour utilisation de billets non conforme. 

Si Charle est enfermé à Ellis Eiland, son épouse est condamnée à travailler dans une usine de Textile. Zack lui est dans le Maine et doit travailler dans des champs céréaliers. Alors que Zack réussit à s'enfuir en compagnie d'une jeune femme Ludmila, Charles se voit proposer de collaborer avec l'état chinois pour recréer la matière noire...

Pendant ce temps, des mystérieuse apparitions ont lieu dans divers endroits de la capitale. A chaque fois des hommes ou des femmes de type indiens surgissent de nulle part puis disparaissent sans laisser de trace... 

Mon avis:

New Bejing, premier tome d'un nouveau cycle. Après New Harlem, New York et New Byzance, nous voici parti pour de nouveaux univers parallèles qui seront, outre New Beijing, New Moscow et New Delhi.

Et si cette fois, la Chine était devenue la première puissance mondiale au niveau économique mais qu'au niveau droits de l'homme et écologique elle n'avait pas du tout évoluée et qu'en ces domaines tout serait encore archaïque. Que seule sa supériorité  économique et financière sur les marchés internationaux comptait? Et si la justice dans ce pays n'était qu'une vaste fumisterie permettant d'emprisonner tous les scientifiques, universitaires, artistes qui pourraient contester le pouvoir mis en place... 

Tels sont  les postulats de départ de cette nouvelle réalité parallèle imaginée par le prolifique scénariste Corbeyran... 

Ce premier tome est une mise en place avec comme personnages principaux Zack, Charles et Véronika déjà présent dans les cycles précédents dans ce nouvel univers.

Aurélien Morinière est le dessinateur de ce premier cycle de cette nouvelle saison et je dois dire que sans être essentiel, il colle bien à l'univers mis en place et est agréable à regarder. Les tons assez ternes utilisés par Svart pour la mise en couleur contribuent également à l'ambiance dégagée du récit qui dépeint un régime chinois oppressif et dur qui n'hésite pas à emprisonner toute personne contestataire ou risquant de le devenir.

Enfin, sachez qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu la première saison pour entrer dans l'histoire car même si quelques allusions y sont faite, elle ne sont pas indispensables à la bonne compréhension du récit!