Série: My Lady Vampire #2
Auteurs: Audrey Alwett, Silvestro Nicolaci, Andres Jose Mossa
Editeur BD: Soleil
Une chronique BD: Génération BD
Présentation du livre
Une fois son père mort et enterré, la jeune aveugle Loreleï Shelley devenue l'unique propriétaire du manoir, se retrouve seule à vivre en compagnie des deux vampires, Aloïs et Daisy. Ces derniers traqués par une horde de vampires assoiffés de sang ne doivent leur salut qu'à la bonne volonté de Loreleï. En effet tant que celle-ci leur refuse l'entrée de sa demeure, les voilà tous les trois à l’abri pour un moment. Gardée en vie mais prisonnière dans sa demeure, Loreleï va devoir se battre contre la solitude qui la tourmente. Pour Aloïs et Daisy, c'est plutôt le manque de sang frais qui commence à les tenailler, la meute de vampires ayant décidé d'assiéger leurs proies. Pour se nourrir, une seule solution : organiser des noces dont les invités constitueraient le festin. Mais le chasseur de vampires, Lord Sleepheart, ami de feu le comte Shelley, va venir jouer les trouble-fêtes lors du mariage.
L'avis de Gladys
Cet album est édité dans la collection Soleil Blackberry, bien connue des lectrices auxquelles elle est principalement destinée. Cette collection féminine est dirigée par Audrey Alwett qui est également scénariste de cette série ainsi que de bien d'autres (Princesse Sara, Lord of Burger,...).
Pour ce deuxième tome, le scénario proposé est un peu moins dense : l'action ne manque pas mais je trouve qu'on n'y apprend rien qu'on ne sache déjà du précédent tome (excepté la raison supposée de la cécité de Loreleï). Dommage, on aurait bien voulu en connaître davantage sur la horde de vampires par exemple, bien que les pouvoirs respectifs de chacun soient connus. Le récit reste toutefois divertissant. La fin de ce tome s'arrêtant sur de nouvelles perspectives, c'est avec attention que je suivrai la suite et fin dans le prochain album.
La couverture toujours très belle et accrocheuse de l'italien Silvestro Nicolaci met en évidence la noce sanglante avec un graphisme fin et détaillé. Qui dit vampire dit aussi nombreuses scènes nocturnes dans une ambiance de huis clos oppressant dans lesquelles les rares séquences diurnes apparaissent comme des respirations dans un monde plus réaliste. Cette dualité est marquée par la colorisation en parfaite adéquation de Mossa.