Série: Terres Lointaines #5
Auteurs: Leo, Icar
Editeur BD: Dargaud

Une chronique BD: Génération BD

L'histoire :
Paul se réveille avec les Stepanerks, après avoir été missionné par des extraterrestres de convaincre les humains de changer leur comportement de colonisation sur la planète Altaïr-3 et de réparer les dégâts écologiques commis sous peine d'exclusion de la planète! Lui qui n'est pas très assuré en public, il n'en revient pas d'avoir osé défendre brillamment la condition humaine face aux extraterrestres.
Avant de rejoindre le gouvernement pour tenter de le convaincre, Paul va prévenir son patron qu'il doit quitter son poste. Il découvre le Velvet Paradise en flammes et finalement il partira avec son patron dans un magnifique motorhome acheté avec l'assurance du Velvet. C'est que l'incendie est tombé bien à propos pour son patron désireux de se développer en s'implantant à la capitale avec un nouvel établissement holographique haut de gamme.

Mon avis :
Paul doit révéler le message des extraterresteres aux politiques et comme souvent chez Leo, on se heurte à leur étroitesse d'esprit. L'écologie dont est friand Leo est également au centre du récit, mais dans cette série, mis à part le Stepanerk, on n'y trouve pas un riche bestiaire comme c'est souvent le cas ailleurs. Quelques scènes d'action avec l'ami Step viennent aussi rythmer le récit mais Leo travaille plus la psychologie des personnages et les relations entre les différents protagonistes. La quête initiatique du jeune Paul s'achève et il a mûri, de simple étudiant discret et timide il est devenu un homme, ayant appris sur le terrain par la force des choses dans la recherche de son père.
Personnellement, j'accroche un peu moins que les autres séries de Leo, même si dessin et scénario restent de bonne facture. Seul le "happy end" final est un peu vite envoyé et offre peu de surprise.
Ce cinquième tome clôture le cycle et également la fin de cette série qui malgré Leo, tournait plus au ralenti que les mondes d'Aldebaran.
Maroulf