Déjà un an qu’Antonio, le père, est parti. Et il faut songer à vendre la maison, les trois enfants se sont donnés rendez-vous ce weekend pour préparer la maison à la vente. José l’écrivain, et sa femme Sylvia ; les premiers arrivés retrouvent la maison fermée, à l’abandon depuis un an, déjà. Au fur et à mesure de la traversée des différentes pièces, des jardins, c’est toute l’enfance de José qui repasse devant ses yeux. Là cet amandier, là ce figuier, et cette tonnelle, source d’éternelles et âpres discussions familiales. Vite vite, qu’on la vende et qu’on n’en parle plus. Pour Vincente, le frère aîné, c’est différent, il voudrait que son fils vive et respire dans les mêmes décors qui furent ceux de son enfance. Carla, la seule fille de la famille, est également très attachée à la maison.
Vraiment, pourquoi faut-il vendre ?
L’avis de Dumbo :
Paco Roca, l’auteur de « la Nueve » nous revient cette fois avec un souvenir d’enfance : la maison de rêve du père. Cet homme qui a passé une partie de sa vie à construire de ses mains la maison de ses rêves pour lui et sa famille, ses enfants.
Evidemment une fois grands, les enfants ne voient plus du même œil l’intérêt de cette maison désuète, trop chargée en souvenirs, en ratés, en disputes familiales.
La lecture des souvenirs des enfants d’Antonio, nous replongent dans nos souvenirs d’enfance, malgré les disputes, les heurts, l’enfance reste toujours un moment magique.
La maison a reçu le prix BD 2016 du parisien