L'aigle des Highlands
Dessinateur : Roger Leloup
Scénariste : Roger Leloup
Coloriste : Studio Leonardo
Editeur: Dupuis
Entre fantastique et science fiction, les aventures de Yoko Tsuno ont bercé mon enfance et ont continué bien au-delà . Un nouvel album est donc pour moi, comme pour beaucoup d’autres, un évènement .
D’autant plus qu’aux commandes, on retrouve toujours son créateur Roger Leloup, qui du haut de ses 90 ans agit toujours tant au scénario qu’au dessin
On retrouve notre Yoko toujours fidèle à ses principes de respect et droiture, combattant les inégalités et les injustices, privilégient l’amitié, la loyauté avec en plus une touche de féminisme . Mais ne nous leurrons pas, ce 31 album n’est pas le meilleur de la série . Le scénario est assez confus et j’avoue avoir du le relire une deuxième fois pour vraiment comprendre la trame . Du trio de l’étrange du départ, il semble que Vic et Pol soient devenu de simple faire-valoir ne faisant plus que de brèves apparitions . Leloup a fait participer à son scénario une multitude de personnages connus qui s’entrecroisent, d’un côté c’est sympa de tous les retrouver mais d’un autre cela apporte plus de confusion qu’un véritable intérêt introduisant même un nouveau personnage qui apparemment sera récurant
Même si la BD est destinée aux enfants, son héroïne voyage dans tellement d’univers différents qu’un moinillon vivant en l’an 1283 se retrouve embarqué aux XXIème siècle sans que cela lui paraisse étrange . On en a brulé pour moins que ça !
Au niveau du dessin, Leloup a toujours eu le souci du détail et l’on retrouve cette rigueur dans les décors, le château de Cécilia est simplement magnifique , ainsi qu’au niveau des engins roulants, volants ou tourbillonnants . Par contre , même si j’avais un faible pour les joues rebondies de Yoko dans les premiers album, il est normal que les personnages évoluent et se modernisent mais j’ai trouvé dans ce dernier opus que son coup de crayon au niveau des visages manquait parfois de précision.
Ceci dit je reste une fidèle supportrice de son œuvre et ne manquerais d’acheter le numéro 32 puisqu’il semble qu’une suite soit de mise