Série: W.E.S.T. # 5
Auteurs: Dorison / Nury / Rossi
Editeur: Dargaud
Une chronique BD:
Génération BD
© Dargaud
Présentation de la BD «W.E.S.T. # 8» :
Le chef du W.E.S.T., Morton Chapel est confronté à ses démons. En effet, quelques années plus tôt, il tua Madeleine, son épouse qui le menaçait d’un couteau sous les yeux de sa fille Megan, tombée depuis en catatonie…
L’épouse de Morton aux talents de guérisseuse, fille du puissant industriel Verhagen, était possédée par une sorte de démon nommée Seth. Megan est sortie de sa catatonie et, possédée à son tour par Seth, s’enfuit de l’asile où elle a été internée, semant la mort et la destruction autour d’elle. Pourchassé par les hommes et par la haine de son beau-père qui le croyait mort, Chapel, blessé, se lance à la poursuite Megan. Les membres du W.E.S.T. se lancent à leur tour à la poursuite de leur chef, ignorant que l’un d’eux est chargé de l’exécuter…Tous convergent vers Valeria City, là où se trouve la première mine d’or de Verhagen, fermée suite à une mystérieuse catastrophe…
L’avis de Shesivan :
Après deux aventures genre films à gros budget, nous retrouvons les membres du W.E.S.T., ce genre de ghostbusters agence tous risques X filiens, ces descendants directs des mystères de l’ouest (authentique – voir page 33 du W.E.S.T. #1) dans une histoire plus intimiste. Mais d’autant plus terrifiante.
Notre couple de scénaristes, Xavier Dorison et Fabien Nury, à qui on doit également les Brigades du Tigre, nous la jouent plus simple que dans les deux aventures antérieures. On se souvient d’avoir été préoccupés par la trame de l’aventure cubaine. Un scénario tout doucement amené par quelques bribes lâchés dans les opus précédents, une histoire liniaire et ô combien efficace.
La maestria graphique de Christian Rossi est soufflante dans cette histoire haletante. Son dessin (mais peut-on encore appeler cela un dessin lorsqu’on atteint ce niveau là ?) est d’une puissance inégalée, ravalant le génial coup de crayon de Giraud, son maître à penser... De la couleur directe, sépia pour évoquer les vieilles photos, pratiquement sans trait noir, un régal pour nos pupilles gustatives
Une esthétique qui n’est pas sans rappeler Hogarth ou Neal Adams plutôt que nos auteurs de l’école franco-belge.
Vivement la conclusion de cette aventure…
Shesivan
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