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Série: Empereur Joker
Auteurs: collectif
Editeur BD: Urban Comics
Une chronique BD: Génération BD
Empereur Joker
Série: Empereur Joker
Auteurs: collectif
Editeur BD: Urban Comics
Une chronique BD: Génération BD
Histoire:
Ce n’est un secret pour personne, Superman ne tue pas. Mais qu’adviendrait-il s’il se retrouvait dans un monde où le Joker serait en mesure de réaliser ses délires les plus insensés et aurait le pouvoir de tout bouleverser ? Or, voici que le Joker est devenu empereur et n’hésite pas à utiliser son nouveau pouvoir pour faire passer la Ligue de Justice d’Aquaman, Flash, etc. pour une bande de criminels et faire acclamer des criminels comme Poison Ivy, Ignition ou Scorch comme des super-héros de la Justice League ? Et dans ce monde en folie, Superman aurait même tué Lex Luthor ! Au plus profond de lui, Superman est convaincu que tout ceci n’est pas possible et que les membres de la JLA ne sont pas des super criminels comme on veut le faire croire. Il va devoir les persuader de l’aider afin de faire face à cette menace planétaire, voire galactique car seul, il sait qu’il n’y arrivera pas. Dernier allié et dernier espoir : Batman !
Mon avis:
J-M DeMatteis, Jeph Loeb, Mark Schultz et Joe Kelly réussissent à nous faire vivre dans un univers DC régi par un Joker plus puissant que jamais, voire omnipotent. Cette aventure intéressante et parfois drôle nous mène là où on ne l'attend pas. D’un genre plus proche du cartoon, cet album tient bien la route même si je préfère un Joker plus machiavélique, dépourvu de pouvoirs divins, mais représentant une menace redoutable et capable de machinations tout droit sorties de son esprit certes intelligent mais tordu. Les dessins de Mike Miller, Kano, Scott Mc Daniel, Carlo Barberi, Ed McGuinness Duncan Rouleau et Todd Nauck sont de bonne, voire très bonne facture. Les styles ne sont guère différents et offrent un ensemble équilibré qui permet une lecture fluide et sans heurts, ce que je reproche un peu au comics. Le recours à des auteurs très ou trop différents sur une même série est parfois très dérangeant pour le lecteur. Heureusement, ce n’est pas le cas ici.
Blackbolt