Comics

Chronique Comics: Green Arrow # 1

Vie et mort d'Oliver Queen


Série: Green Arrow #1
Auteurs: Benjamin Percy, Otto Schmidt et Juan Ferreyra
Editeur BD: Urban Comics

Une chronique Comics: Génération BD
Oliver Queen, alias Green Arrow, s’est mis en quête de personnes mystérieusement disparues, pour la plupart des sans-abri. Surprenant une personne qui lui donne l’impression d’être en train de kidnapper un enfant, quelle n'est pas sa surprise de découvrir qu’il s’agit de Black Canary. Ils ne se sont rencontrés qu'une seule fois auparavant, mais cela lui suffit pour lui faire confiance lorsqu'elle lui déclare qu’elle aussi recherche des disparus. Si leurs retrouvailles sont aussi l’occasion de chamailleries continuelles, c’est désormais ensemble qu’ils vont mener cette mission qui va les mener dans les égouts où des surprises de taille les attendent. Bien trop occupé, Oliver va se rendre compte bien trop tard qu’on est en train de détruire son empire familial, la Queen Enterprise. Un soir, en rentrant, il est attaqué par Shado, l'ex-petite amie de son défunt père, et Emiko, sa demi-soeur qui a été élevée à la dure, toutes deux des archères hors pair. Très grièvement blessé, elles n’hésitent pas à s’en débarrasser en le jetant à la mer et même les médias annonceront sa mort. Seul indice: un emblème de 9 cercles.
 

Mon avis: Green Arrow se présente à nous sous une allure plus jeune donnant l’impression d’être moins expérimenté. Le récit fait même l’impasse sur son aventure amoureuse avec Black Canary (antérieure au reboot Flashpoint et à DC Renaissance durant lesquels ils ne sont jamais sortis ensemble), comme s’ils se rencontraient à présent pour la première fois et tombaient immédiatement amoureux. Heureusement, on retrouve quelques personnages ayant boosté la période DC Renaissance, comme Shado et Emiko.

Après un démarrage en douceur, l'histoire monte rapidement en puissance. Les ennemis surgissent de tous côtés et vont vite donner du fil à retordre à l'archer vert. En même temps, il y a une sorte de remise en question de son parcours en tant que milliardaire menant un combat social mais aussi en tant que super-héros se croyant à l'abri de la trahison de sa famille ou de ses amis les plus proches. 



Côté dessin, la première partie de l'album a été confiée à Otto Schmidt qui fournit un travail impeccable, avec de belles mises en scènes et de magnifiques décors dans un style plus moderne. Les personnages sont bien représentés avec un encrage fin libérant tout le potentiel d’une mise en couleurs réussie. Le second dessinateur, Juan E. Ferreyra, est une très agréable surprise pour la suite de l’album. Ses dessins, crayonnés, aquarelles et ensuite dernières touches sur phtoshop, sont efficaces et énergiques, riches en décors avec des personnages bien équilibrés. Les couleurs, que l’on pourrait trouver un rien trop criantes, renforcent la tension, la force qui se dégagent des dessins.

Cet album dédié à Green Arrow dans la série DC Rebirth est une belle surprise et offre une belle vitrine à ce personnage qui a mis du temps à trouver son style et à prendre son essor.

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