Failure Frame
Dessinateur : Shô Uyoshi
Scénariste : Kaoru Shinozaki
Scénariste : Keyaki Uchiuchi
Dessinateur : KWKM
Editeur: Meian
Résumé des tomes 3 et 4 :
Devenus des héros, les anciens camarades de Tôka sont soumis à un rude entrainement au combat. La déesse Vicius prend notamment en grippe Ayaka Sogô, seule élève à s’être opposée à la mise au rebut de Tôka, pour lui avoir tenu tête dans le but de protéger ses camarades.
Pendant ce temps, Tôka, accompagné de son « familier » Pigimaru le slime, décide d’aller dans les ruines de Mills car celles-ci renfermeraient un matériau permettant de renforcer ce dernier… Il se bat aux côtés de la chevaleresse Mist et découvre combien il est rassurant d’avoir une partenaire en première ligne. Cela dit, pour lui, tous les moyens sont bons pour se venger de la déesse, quitte à s’engager sur le chemin du mal.
Sa véritable nature démasquée, Seras Ashrain se retrouve pourchassée par le redoutable Ordre des Dragons Noirs et décide de fuir sans Tôka pour ne pas le mêler à ses histoires. Ce dernier part néanmoins à sa poursuite et parvient in extremis à la sauver. Mais Sibit Gartland, “le plus fort de tous les humains”, renverse la situation… Face à cet adversaire à la puissance écrasante, Tôka sourit. Voilà qu’il met en œuvre une tactique pour tenter de duper le plus fort de tous les humains !
Avis :
Dans le troisième tome de The Failure Frame la découverte des ruines de Mills se fait comme précédemment, assez, voir trop, facilement pour notre jeune héros devenu surpuissant. Il déjoue facilement les secrets et sympathise bien vite avec la chevaleresse qui lui vouera allégeance en payement d’une dette.
Toutefois, même si le scénario reste basique au départ, l’histoire devient de plus en plus intéressante par la suite avec les différents groupes de héros qui se forment et leurs interactions, ainsi que la déesse aux desseins peu scrupuleux. Grâce à cela, on en apprend plus sur le personnage d’Ayaka Sogô, qui s’est mis à dos la déesse en voulant protéger les plus faibles mis au rebut… Cette fille accroche notre intérêt et son combat semble bien moins facile que celui du héros de l’histoire.
On peut observer çà et là les inspirations de l’auteur. Dans les ruines, le monstre aux yeux dorés ressemblent étrangement au Démogorgon de Stranger Thing’s. Cela nous a fait sourire…
Le troisième tome a plus retenu notre attention que les deux premiers. C’est un bon point lorsque nous commençons la lecture du quatrième à la poursuite de Seras.
Sa vraie nature révélée à son insu, elle se retrouve poursuivie par « L’ordre des dragons noirs », les chevaliers les plus puissants qui existent, connus pour être de tueurs de héros. Sibit Garland, le plus fort des humains, en est le meneur.
Encore une fois, on se dit que le scénario pourrait être meilleur s’il n’y avait pas ces discussions au grand air « tranquillou bilou » entre Seras et Tôka alors qu’elle est censée être poursuivie par des ennemis supra dangereux.
Puis, l’auteur réussit à nous surprendre grâce à une révélation glauque à souhait ! Ce qui nous envoie un peu plus profond dans la noirceur qu’il dédie à son récit et qui ne nous avait pas atteint jusque-là. L’histoire fonctionne. Le pourquoi du fait que Seras est chassée de la sorte est révélé et elle ne peut y croire… Et la suite nous surprend !
Un joli retournement de situation est amorcé et, cette fois-ci, avec un Tôka qui a eu réellement chaud aux fesses et dû se creuser la cervelle pour réussir à se sortir du pétrin…
Finalement, le troisième tome amorce une nouvelle dynamique dans l’histoire et le quatrième confirme le fait que le scénario se bonifie. Nous attendons donc le cinquième pour continuer sur cette lancée ascendante !