Le résumé de ce tome, en quelques lignes…

Chapitres 42 à 45

1 mois après l’attaque finale -et sanglante !- sur le QG du parti de l’UltraRéincarnation, Asuma et ses amies ont réintégré leur Académie et le monde panse les plaies de ces incroyables attaques terroristes.

Pour autant, bien des zones d’ombres restent encore sans éclairages et nos amis soupçonnent clairement que ce parti était dirigé par une grande puissance ennemie…

Un autre danger semble guetter aussi directement les élèves : sur ordre express de la Directrice, Leia Sakazaki, ancienne membre du parti !  Et alors que l’ensemble des étudiants rejette et violemment cette décision, Innami et Hana décident de lui accorder une chance de se racheter…

Qu’en avons-nous pensé… en quelques lignes.

Grand fan de Red Eyes Sword, on connait les travers parfois trop libidineux du mangaka Tetsuya Tashiro.  Toujours sur le fil entre histoire d’action et fan-service ultra-sexué, il est capable de superbes histoires (Red Eyes Sword est un pur joyau) ou d’autres qui nous ont laissé sur le carreau (Red Eyes Sword Zero ou …. Kaijin Rejoh !)

Lorsque la gentille attachée de presse de chez Kurokawa nous a présenté ce #10, (et devant sa verve enjouée nous contant que l’histoire allait entrer dans un tout nouvel Arc), on s’est dit qu’on allait redonner une chance à ce shônen…

Le premier chapitre clôt définitivement le cycle précédent. Il est suffisamment explicite pour qu’un nouveau lecteur ne soit pas trop perdu. 

C’est donc à partir du chapitre 43 que notre mangaka ouvre son univers en nous dévoilant un nouveau territoire hors-Japon totalement inconnu pour le lecteur jusqu’ici : la fédération d’Elsha, grande puissance du Nord peuplée de nouveaux ennemis : des vampires ! (oui, oui, on fait un saut au-dessus de la Russie & de la Chine, pour atteindre la Transyvlanie)

À sa tête, un monstre légendaire qui a marqué l’histoire : Le Comte Draculia  et ses nymphes assoiffées de sang.

Évidemment, ce nouveau Big Bad est une femme, évidemment elle est totalement lubrique et évidemment ses filles ont un penchant avéré pour le sang de jeunes filles.  Pour l’heure, l’auteur ne franchit cependant pas le Rubicon et veille surtout à installer ses nouveaux personnages dans le contexte de son Lore, tout en veillant à faire évoluer l’ensemble sans trop d’anicroches.  Attention : ça reste toujours un manga à ne pas laisser trainer sur votre table de salon, avec un contenu sexuel et parfois bien gore aussi !

On est donc décidé à redonner une chance à cette série, histoire de voir vers où ce diable de Tetsuya Tashiro veut nous emmener…

Pour en savoir (encore) + sur l’auteur…

Testuya Tashiro est un mangaka japonais qui s’intéresse très jeune au manga : il en dessine dès son plus jeune âge, fortement influencé par les mangas cultes qu’étaient « Dragon Ball » et « Dragon Quest ».

Après des études en école d’Arts pour affiner son trait, il travaille tout d’abord pour une revue spécialisée avant d’être remarqué et s’associe alors avec Takahiro pour proposer le manga « Red Eyes Sword », qui le révèlera au grand public.  Fort de cette expérience et du succès incroyable de cette série (un Anime en sera même tiré), le mangaka travaille désormais seul sur Kaijin Reijoh.

Milan Morales