Edition de Luxe
Dessinateur : Takehiko Inoue
Scénariste : Takehiko Inoue
Traduction : Misato Raillard
Editeur: KanaEn guise d’introduction, pour celui/celle qui découvre ce manga…
Salué comme le meilleur manga de sport de tous les temps, la série voit l'équipe de basket-ball de Shuhoku se frayer un chemin vers un championnat de basket-ball avant que les seniors ne soient diplômés. Cette série exaltante est un pionnier dans le genre et a inspiré de nombreuses séries de sports.
L’histoire de ce tome 08/24 en quelques lignes…
Numbers 80 à 90
Si l’équipe de Shôhoku a remporté toutes les rencontres de leur groupe, les propulsant en 1/8ème de finale, notre génie auto-proclamé Sakuragi vit très mal son palmarès actuel : pas moins de 20 fautes pour un total de … 0 (zéro !) points !
Faisant fi de sa fierté, et avant la rencontre avec l’équipe de Shôyo,il se décide à demander de l’aide à son gorille préféré, le capitaine Takenori.
Ce qu’on en a pensé…
Petit à petit au fil des chapitres, notre mangaka fait monter la pression sur ces personnages, en les confrontant à des équipes qui, selon les stats’, sont dans le haut du panier. Afin de maintenir toujours l’attention de ses lecteurs, il approfondit le psyché de ses personnages principaux (Sakuragi demandant conseil, c’est une première !), où introduit de nouveaux adversaires « machines de guerre » Shôyo est ainsi l’équipe qui a les joueurs les plus grands en taille. Il s’amuse aussi à nous montrer l’envers du terrain (la façon dont Mitsui gère son stress est hilarante tant cette méthode est aux antipodes de ce à quoi on s’attend d’un tel joueur !)
Un autre point que l’on apprécie beaucoup et qui nous aide à avoir une fluidité dans la lecture, et le fait que notre manga cas, nous rappelle régulièrement en inter-chapitres les noms et les données spécifiques des différents personnages qui seront sur le terrain.
Enfin, si le rebond scénaristique des derniers chapitres s’avère hyper-convenu, le temps mort demandé par l’entraineur de l’équipe de Shuhoku s’avèrera nécessaire pour reprendre notre souffle avant la parution prochaine des chapitres marquant la fin de ce match… (non, en vrai c’est trop de devoir patienter jusqu’au 23 mai 2005…)
Pour finir, on ne pouvait pas passer sous silence la phrase d’automotivation de nobasketteur préféré ; « je suis Sakuragi le génie, et je me fais devoir d’être à la hauteur de mon génie. Je suis vraiment exceptionnel. »
Pour en savoir (un peu) + sur l’auteur…
Peu d'informations sur Takehiko INOUE. On sait malgré tout qu'il est né 1967. Au lycée, tout en pratiquant le basket avec passion, il dessine et se découvre du talent pour les mangas. Il sera mangaka, c'est décidé ! Il entre ensuite à l'université , mais ne va pas jusqu'au bout de son cycle d'études.
En 1988, ce sont les grands débuts dans le « Shônen Weekly Jump » et en 1990, c'est le début de la prépublication de Slam Dunk qui deviendra un grand succès. Sur le compte de ce manga, on met en partie le boom que le basket a connu au Japon à cette époque. Un phénomène comparable à celui qui était né avec le volley-ball en France après la diffusion télévisée du dessin animé « Jeanne et Serge ». Buzzer beater qui fera l'objet d'une double prépublication : dans le « Weekly Jump » et sur le site internet d'une chaîne de télé du câble « Sport I ». Une première dans le genre qui place Inoue à l'avant-garde des mangaka japonais. Actuellement, son manga Vagabond fait des ravages au pays du Soleil levant aussi bien dans l'hebdomadaire Morning de l'éditeur Kôdansha - l'équivalent du « Jump » pour un public un peu plus âgé - qu'en librairie en volumes reliés.
Milan Morales