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DECES DE DIDIER COMES
Didier Comès s’est éteint ce mercredi 6 mars 2013, à l’âge de 71 ans.Dessinateur industriel dans une première vie, Comès s’intéresse à la fois à la Bande Dessinée et à la musique. Percussionniste de jazz semi-professionnel, il se lance dans la Bande Dessinée en 1969, pour le compte du « Soir Jeunesse ». Suivront l’édition belge de « Pilote »et le journal de « Spirou », pour de courts récits en compagnie de Paul Deliège.
C’est en 1973 que Comès entreprend son premier long récit en couleurs, Le Dieu vivant, une aventure d’Ergün L’Errant.Paru en 76-77 dans Tintin, L’ombre du corbeau dévoile déjà l’univers futur de l’auteur. Délaissant l’humour et la caricature, il propose un récit onirique et fantastique en choisissant pour héros un soldat allemand dans les tranchées de 14-18.
Dès 1979, il publie dans le magazine « A Suivre » ce qui sera son plus grand succès, Silence. Ce livre lui vaudra la reconnaissance critique et publique. Comès y délaisse la couleur, approchant désormais le dessin à travers les masses du noir et du blanc, dans la plus pure filiation d’un Milton Caniff et en osmose avec son ami Hugo Pratt.
Suivent La Belette (81-82), Eva, huis-clos fantastique paru en 85, L’Arbre-Coeur (88), Iris (91), La Maison où rêvent les arbres (94), Les Larmes du tigre (2000) et Dix de Der (2006), où Comès revient sur un thème qui lui tient à coeur : la guerre – la Seconde. A travers une oeuvre dominée par le noir et blanc et par des thématiques où coexistent le fantastique, le paganisme et la philosophie, Comès s’est imposé comme l’un des plus grands auteurs de bande dessinée belge de l’après-guerre.
L’importance de son œuvre, son apport à l’histoire de la Bande Dessinée venait d’être célébrés à l’occasion de deux importantes expositions rétrospectives « A l’ombre du Silence » au BAL à Liège en mai 2012 et à Angoulême en janvier 2013 dans le cadre du 40ème Festival de la Bande Dessinée.

Créée par Bill WATTERSON le 18 novembre 1985, la série s'est terminée le 31 décembre 1995, après dix ans de parutions à raison d'une bande par jour, et d'une planche hebdomadaire en couleur. Elle a, durant cette période, connu un succès fulgurant, et été publiée par plus de 2 400 journaux de par le monde. À ce jour, plus de trente millions d'albums ont été imprimés, et Calvin et Hobbes sont devenus une nouvelle référence de la culture populaire.
La série décrit le quotidien de Calvin, enfant plutôt solitaire et très imaginatif, du double point de vue de Calvin lui-même et de son environnement, le comique naissant souvent de la différence de vision entre les protagonistes.
Aux yeux de Calvin, sa peluche, Hobbes, est une sorte de tigre anthropomorphe doué de parole et d'une personnalité propre alors que tous les autres personnages le voient comme un simple jouet. La série joue souvent sur cette double nature de Hobbes et l'ambiguïté n'est volontairement jamais levée.






















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