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Les nominés pour le Grand Prix du FIBD 2020
Emmanuel Guibert (Le Photographe, La guerre d’Alan), Catherine Meurisse (Moderne Olympia, Scènes de la vie hormonale, Le Pont des Arts, Les Grands Espaces) et Chris Ware (Jimmy Corrigan, Building Stories) sont les trois auteurs plébiscités par leurs pairs pour figurer dans le tiercé de tête pour le Grand Prix du Festival International de la Bande Dessiné d’Angoulême.

Extrait "Le Photographe" (Emmanuel Guibert)
C’est donc automatiquement l’un de ces trois auteurs, deux Français (dont une femme) et un Américain, qui succèdera à la Japonaise Rumiko Takahashi, Grand Prix 2019 et Présidente de l’édition 2020.
Extrait "Moderne Olympia" (Catherine Meurisse)
Ce ne sont pas moins de 1230 auteurs qui ont participé au vote, le Grand Prix étant en effet désigné par la profession et plus par l’Académie des Grands Prix depuis 2013. Le second tour se déroulera du mercredi 15 janvier au dimanche 20 janvier à minuit et les 1230 auteurs ayant participé au premier tour sont invités à se prononcer sur leur préférence. Alors que beaucoup de Français avaient été primés depuis la création du festival BD d’Angoulême (32 Grands Prix sur 39 éditions !), depuis 2013 ce ne sont que des « étrangers » qui ont obtenu le Grand Prix (Néerlandais, Américain (2 fois), Japonais (à 2 reprises également), Belge, Suisse), qui sera le vainqueur de cette année ? Emmanuel Guibert qui figurait dans le trio de tête les deux dernières années ? Un auteur plus international, déjà nominé également, tel Chris Ware, déjà multiprimé (22 Eisner Awards et 28 Harvey Awards) ? Ou encore la « benjamine » Catherine Meurisse qui a échappé aux attentats chez Charlie Hebdo il y a 5 ans et a ensuite sort un livre « La légèreté » en guise de thérapie ?

Extrait "Jimmy Corrigan" (Chris Ware)
Quel que soit le choix final, la sélection pose déjà question, comme souvent à Angoulême, car en effet ces trois auteurs ne sont pas parmi les plus connus. Un rapide micro-trottoir montre que le grand public ne les connaît (presque) pas et même plusieurs de nos chroniqueurs chez GénérationBD ne connaissent aucun des trois nominés !
Verdict final le 29/1 à Angoulême…

C’est à cette date de l’année 1963 que surgit le plus désopilant -mais érudit!- anti-héros de la Bande Dessinée: Achille Talon, dans le journal Pilote n°211.
À un dessin classique (du style ligne claire), cette bande dessinée allie des dialogues recherchés et subtils, ne reculant pas devant les néologismes, les jeux de mots, les allusions littéraires et les tirades alambiquées.
C’est René GOSCINNY lui-même qui lui souhaita la bienvenue dans Pilote, au travers de cet éditorial:
« Achille Talon, cerveau-choc, est un homme plein de bonne volonté, et doué d'un savoir puisé dans une encyclopédie... à laquelle il manquait pas mal de pages. Achille Talon n'en a cure ; sûr de lui, il n'hésite jamais à se jeter à corps perdu dans les situations les plus difficiles, avec une remarquable inefficacité. »
En 2014, les éditions Dargaud relance la série sous le titre « Les impétueuses tribulations d'Achille Talon », confiée à FABCARO et Serge CARRERE.






















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