Séparation pour Les Nombrils
Des bisbrouilles comico-tragiques, il y en a eu des pelles (et des râteaux!) dans cette superbe série de Delaf & Dubuc.
Aujourd’hui pourtant et malgré son succès, son avenir parait bien sombre…
Mise en garde: cette info n'est pas nouvelle: elle fut publiée une première fois le 17 octobre 2021.
Les Nombrils est l’une des séries-phares des éditions Dupuis depuis une dizaine d’années. Faisant partie de la nouvelle génération d’auteurs à succès, Delaf et Dubuc en sont les auteurs.
Particularité: s’ils sont collègues de travail, ils formaient aussi un couple dans la vie.
Malheureusement, un peu avant la Pandémie, leurs chemins se sont séparés (Maryse Dubuc est venue vivre sur Bruxelles, alors que Marc Delafontaine est resté au Canada) et on craint depuis très fort pour l’avenir de leur série.
L’histoire du IXème Art regorge de brouilles entre auteurs amenant leur série à voler en éclat sans terminer les arcs narratifs qui avaient été ouverts...
Officiellement en suspend depuis des mois, Delaf ignore toujours aujourd’hui ce qu’il adviendra de la série qui lui aura apporté le succès des 2 côtés de la « Grande plaque » (c’est ainsi que les Québécois appellent l’océan atlantique).
Pour l’heure, notre dessinateur s’est lancé en solo cette fois dans une nouveau projet (secret encore). Le défi est double pour lui: travailler seul sur une série (auparavant, il avait toujours un retour « direct » de sa co-auteure) mais aussi parvenir à recapter les lecteurs sur une nouvelle oeuvre…. Pas d’autres informations pour l’heure, si ce n’est une date de publication « probable »: fin 2022!
De son côté, Maryse Dubuc, selon Radio Canada, souhaite que les 3 personnages emblématiques des Nombrils (Jenny, Vicky et Karine) puissent vivre encore une ultime histoire, un épilogue qui amènerait une vraie conclusion pour les lecteurs.
Dont acte, on espère sincèrement donc que cela puisse se faire un jour.
Source: Radio Canada

Né en mai 1965 à Ixelles, Bernard VRANCKEN découvre très vite sa voie: c’est ainsi qu’à l’âge de 15 ans, il se place parmi les lauréats du concours organisé par l'Académie des Beaux-Arts, ce qui lui donne l'occasion d'approcher de grosses pointures de la BD, telles que FRANQUIN ou Yvan DELPORTE. Dès 16 ans, il publie dans le journal "Tintin" quelques grandes épopées historiques.
Si les cours de Saint-Luc en Architecture ne l'inspirent guère, il fréquente assidument ceux donnés par Eddy Paape à l'Académie de Saint-Gilles.
C’est cependant avec Stephen DESBERG qui lanceront la série romantique « Le sang noir », avant d’imaginer «I.R.$.» pour la collection Troisième Vague Lombard, qui court après les grands fraudeurs du fisc depuis 1999.