Résultats mitigés pour la fameuse vente aux enchères BD dont l’évènement était le patrimoine de Jacques Martin. La fausse planche de Tintin, injustement attribuée à Martin seul a atteint 25.000 € tandis que les planches de ses premiers albums Alix et Lefranc n’ont pas atteint un prix suffisant et n’ont donc pas été vendues. Cependant la vente au profit d’une œuvre caritative du SKETCHTRAVEL a atteint les 70.000 € alors que 30.000 € étaient estimés. Bravo !
Tous les résultats ici : http://www.pba-auctions.com/html/calendrier.jsp?t=p&a=2011
La maison de vente aux enchères ARTCURIAL vendra bientôt 33 planches et illustrations de Peyo. Cette vente aura lieu le 29 octobre à l'Hôtel Marcel Dassault à Paris. En attendant vous pourrez encore vous dépêcher d'admirer les objets exposés à Bruxelles, ce 12 et 13 octobre de 11.00 h à 18.00 h dans les locaux de l'ABN AMRO, rue de la Chancellerie, 17A.
Décidément, ces derniers temps il n'y en a que pour les lutins bleus et le gars à la houppe !
http://www.artcurial.com/fr/asp/searchresults.asp?pg=1&ps=18&st=D&sale_no=2036+++

Marcel Gottlieb, dit GOTLIB (né le 14 juillet 1934 à Paris et décédé le 04 décembre 2016) est un auteur de bande dessinée français, surtout connu pour ses histoires humoristiques (Gai-Luron, Les Dingodossiers, La Rubrique-à-brac,Super-Dupont ou encore Hamster Jovial ...) et les nombreuses pages qu'il a publiées dans deux importants mensuels qu'il a créés dans les années 1970, L'Écho des savanes et Fluide glacial.
GOTLIB est un maitre de l'humour noir, ce qui lui permet d'aborder des thèmes qui lui sont chers, parfois de manière satirique envers lui-même, jetant le discrédit sur son propre humour qu'il désigne avec ironie « fin et sophistiqué ». L'ensemble de sa création se caractérise
par ce que Thierry GROENSTEEN nomme une « euphorie citationnelle » propre à susciter le rire chez le lecteur, et qui consiste à truffer ses pages de références tant cinématographiques que littéraires ou picturales.
On terminera cette Ode au maitre par sa célèbre blague: « Comment vas-tu.. yau de poêle ? »