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BD

Benoît Brisefer, bientôt au cinéma

briseferUne autre bande dessinée belge sera prochainement adaptée au cinéma. Après Tintin, L'élève Ducobu, Boule et Bill et les Schtroumpfs, c'est Benoît Brisefer qui aura son aventure sur grand écran, rapporte Lambard Productions.

C'est le premier album de la série de Peyo qui sera adapté, "Les taxis rouges". Selon les premières informations, le bandit Poilonez sera incarné par Jean Reno, et l'ami taximan de Benoît, Jules Dussiflard, sera campé par Gérard Jugnot. On ignore pour l'heure qui sera dans la peau du jeune garçon à la force surhumaine.
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Prix Diagonale - Le Soir: vote public

prix diagonaleLes prix DIAGONALE - LE SOIR sont les principales distinctions BD en Belgique francophone. Organisés par la ville d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, le journal LE SOIR et la Fondation Raymond Leblanc, ces prix s’imposent comme la référence en matière de promotion de la bande dessinée franco-belge.

  • le Grand Prix, décerné à un auteur pour l’ensemble de son œuvre
  • le Prix du meilleur album
  • le Prix de la meilleure série
  • le Prix Raymond Leblanc de la jeune création

Deux Prix sont attribués par le public. Dans la catégorie "meilleur album", il faudra choisir entre Folies Bergères (par Porcel & Zidrou), Un Printemps à Tchernobyl (par Lepage) et Pablo T2 (par Oubrerie & Birmant).
Dans la catégorie "meilleure série", les nominés sont Le Tueur (par Jacamon & Matz), Esteban (par Bonhomme) et Seuls(par Gazzotti & Vehlmann).
Votez du 6 au 16 mars ici.
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Décès de Maurice Rosy

Maurice Rosy est décédé ce 23 février à l'âge de 85 ans. Il avait été directeur artistique de Dupuis de 1954 à 1971 avec Delporte et en tant que scénariste, il a collaboré avec Franquin sur Spirou et fantasio, avec Will sur Tif et Tondu (c'est lui qui a créé le personnage de M. Choc), avec Deliège pour Bobo, avec Roba pour Boule et Bill (Boule et Bill contre les mini-requins) ou encore avec Derib puis Didgé pour Attila.
Courant des années 70, il travaille comme illustrateur pour la publicité et pour la presse, puis illustrateur de livres pour la jeunesse.
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Manu Larcenet Chevalier des Arts et des Lettres

larcenetOn apprend sur le blog de Manu Larcenet qu'il a reçu le titre de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Contrairement à Tardi, l'auteur du "Combat Ordinaire" et de "Blast" est fier de recevoir cette récompense de la Ministre de la Culture Aurélie Filippetti.
"Je n’en reviens toujours pas. Moi qui chasse les honneurs comme le chat la musaraigne, me voilà  élevé au rang de « chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres »... Ya pas mieux! Comment ça tape! Je peux crever serein."

 
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RIP TOME 2

Sur notre site, nous évoquons la bande dessinée à travers ses auteurs, dessinateurs, illustrateurs et scénaristes. Mais la BD est plus que cela : éditeurs, imprimeurs, lecteurs, vendeurs et aussi bouquinistes, lesquels, accordant une deuxième existence aux BD, nous permettent de compléter nos collections à vil prix… 

La récession économique ravage tout sur son passage, comme le tsunami au Japon. Et ce n’est pas dans votre boîte aux lettres que vous trouverez deux lingots d’or. Pourtant ils auraient bien pu servir à Jacques Dumont. Dumont avait implanté sa bouquinerie Tome 2 sur les lieux mêmes où il avait fondé le mythique Pêle-Mêle.
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DEUX LAUREATS POUR LE PRIX LAURENCE TRÂN 2013

Créé par les parents et les amis de Laurence Trân, décédée à l’âge de 26 ans, le Prix qui porte son nom est décerné tous le deux ans à l’oeuvre d’un écrivain de moins de 35 ans, qui contribue au rapprochent des cultures, à la défense des libertés et à la solidarité avec les victimes de la vie et des discriminations de tous ordres. Parmi  ses derniers lauréats, figurent l’écrivain-chanteur Abd- al Malik ( “Qu’Allah bénisse la France!”, 2005), Delphine de Vigan (“ No et mo”, 2009) et Alice Zeniter ( “Jusques dans nos bras”, 2011).

Cette année, tenant compte de l’évolution du monde de la lecture et de l’écriture, le jury du Prix Laurence Trân a décidé, sur proposition de son président, le baron Jacques Franck, de s’ouvrir aux auteurs de BD.

Pour marquer ce tournant, il a décidé de couronner exceptionnellement deux ouvrages: en collaboration avec le journaliste écrivain Patrick May, “ Tu leur diras que tu es Hutue” de Pauline Kayitare, une Tutsie qui fut à 13 ans au coeur du génocide rwandais (Ed. André Versailles); et “Soraïa” du bédéiste Renaud De Heyn, qui y dénonce l’exploitation de fillettes de la campagne vendues à des familles bourgeoises de la ville au Maroc ( Ed. Casterman).

Les lauréats seront reçus par les membres du jury, le 4 mars prochain.  

BD

DU PLOMB DANS LA TETE ADAPTE AU CINEMA

Du Plomb dans la tête, une BD en trois actes de Matz et Wilson (Casterman) a été adapté par Hollywood sous le titre Bullet to the Head. Le réalisateur en est Walter Hill, connu pour ses réalisations et ses scénarii musclés tels que 48 hours, Driver, Alien… L’acteur principal, l’inusable Sylvester Stallone, qui revient en force (c’est le cas de le dire !) après un passage à vide. Ses 67 ans, Sly ne les fait pas avec ses muscles en acier chromé. Même qu’il est plus volubile qu’avant. Certes on ne retrouve pas dans ce film les savoureux dialogues concoctés par Matz qui donnait à la BD ce côté tarantinesque, pulp fictionesque mais Sly s’en tire bien et il n’y a pas que ses répliques qui font mouche. Ca feraille sec à la Nouvelle Orléans, ca sent la poudre et le sang... Certes, pas grand chose ne reste de cette excellente BD, sinon l’essentiel : le tueur associé à un flic, le décor, une histoire de gros poissons… Bonne série B.

Casterman en profite d'ailleurs pour rééditer l'oeuvre en intégrale. Si vous ne l'avez pas lu, précipitez-vous, c'est de la BD 5 étoiles !

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Il était une fois un 30 Novembre ...
Gérard LAUZIER

Né le 30 novembre 1932 à Marseille et mort le 6 décembre 2008 à Paris, LAUZIER était un auteur de BD, cinéaste et dramaturge, qui se caractérisait par un sens aigu de la comédie et du dialogue ravageur.

Il fut l’un des auteurs-phares du journal Pilote des décennies ’70 et ’80.
Dans des BD que les bien-pensants trouveraient aujourd’hui politiquement incorrectes, il fit un portrait au vitriol (mais oh combien hilarant) de la société d’alors.  Pour preuve son « Souvenir d’un jeune homme » en 1982 ou encore  en 1978 avec « La course du rat » où il tournait en totale dérision la caste des cadres ambitieux et sans scrupules (les 2 sont parus chez Dargaud).

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