Lancé en 1969 par le jeune Jacques Glénat, le fanzine Schtroumpf devient ensuite "Les Cahiers de la bande dessinée". Le dernier numéro des Cahiers de la bande dessinée paraît en 1990. Un quart de siècle plus tard, Les Cahiers de la BD se lancent dans une nouvelle aventure critique et journalistique menée par le journaliste et éditeur Vincent Bernière. Afin d’accompagner cette renaissance, une campagne de financement participatif, lancée avec KissKissBankBank (ici) , permettra notamment aux contributeurs et amateurs de BD d’acquérir des dessins originaux de quelques grands noms de la bande dessinée, d’Enki Bilal à François Boucq en passant par Jean-Claude Mézières, Pascal Rabaté ou Alfred.



Si ce nom ne vous dit rien, je ne vous citerai qu’un seul nom propre, qui a fait frémir tous les petits garçons fin des années ’70: GOLDORAK !
Kiyoshi Nagai, plus connu sous son nom de plume Gō Nagai, est né le 6 septembre 1945 à Wajima, au Japon.
Un mois avant sa naissance, la bombe atomique américaine est lâchée sur Hiroshima. Inconsciemment, cet événement trouve une résonance dans certains de ses scénarios. Tout jeune, Gō rêve de créatures et monstres médiévaux qui influencent sa vie et ses jeux avec ses frères. Des êtres velus et griffus qui, selon lui, sont la base des séries « Devilman » ou « Oni ».
En 1973, il crée le manga « Cutey Honey » (Cherry Miel en français). Mais c’est véritablement en 1975 qu’il crée l’oeuvre qui lui donnera une renommée planétaire: « UFO Robot Grendizer » (Je dois vous le traduire?)
Depuis 25 ans, Gō a considérablement ralenti sa production. Ses mangas sortent au compte-gouttes, on peut citer The Bird, Mazin Saga, Lady Devilman pour les plus fameux. Malgré tout, son aura créatrice et graphique reste encore perceptible dans l'art séquentiel international. Sa patte est une référence pour les apprentis auteurs et son œuvre tellement prolifique que même le Senseï en personne ne pourrait la détailler.