A l'occasion du 10ème Festival BD de Saint-Gilles, le dessinateur Philippe Delaby a reçu le Grand Prix Saint-Michel pour l'ensemble de son oeuvre.

Le Grand Prix St-Michel est la plus ancienne récompense dans le monde de la B.D. européenne, qui a déjà couronné comme Grand Prix, de 1971 à la fin des années 80’, des personnalités telles que Jacobs, Hergé, Morris ou Jijé et depuis 2002, Hermann, Martin, Rosinsky, Graton, Lambil, Gotlib, Cauvin, Van Hamme et Duchâteau.

Ces 17 et 18 octobre aura lieu une quadruple vente aux enchères de planches originales, d'illustrations et de para-BD par Pierre Bergé et associés.

La première sera exceptionnelle car essentiellement consacrée à l'oeuvre de Jacques Martin, avec de nombreuses planches originales d'Alix l'intrépide (Alix-45 planches sur les 62 !) et de la "Grande Menace" (Lefranc-53 planches sur les 60) sans compter la "fausse" planche de Tintin qui paru dans l'Illustré de 1965 et une inédite de Blake et Mortimer (Sato II) !

La deuxième vente sera consacrée à un seul objet : SKETCHTRAVEL, carnet de croquis qui a fait le tour du monde et rassemble des illustrations d'artistes internationaux provenant de la bande-dessinée, de l'illustration et du cinéma d'animation. Les profits de la vente iront à une oeuvre caritative intitulée "Room to Read" qui cherche à transformer la vie de millions d'enfants dans les pays en voie de développement, en se concentrant sur l'alphabétisation. Des artistes comme Guarnido, Mignola...

Le lendemain, la 3ème vente verra partir à l'ancan des pièces de la maison d'édition italienne Del Grifo, avec entre autres du Milo Manara, Hugo Pratt et Liberatore, tandis que la 4 ème sera plus consacrée à la para-BD, des pièces de qualité exceptionnelle : sculpture originale de Blake et Mortimer, sérigraphies de Franquin, originaux de Vandersteen, scénarii de Jean Van Hamme pour Gaston Lagaffe, planches et illustrations de Dupa, Yslaire, Rosinski, Pinelli, j'en passe et des meilleurs !

Il est dommage que des pièces d'une telle valeur pour la BD soit dispersées... Seul espoir, une bonne âme qui rachète le tout afin d'y consacrer un musée !

Tous les aficionados du style atome se retrouvent comme chaque année à Nérac où se déroule ce weekend à partir de vendredi soir (?) la quatrième édition des rencontres Chaland. Présence de nombreux auteurs dont Avril, Berberian, Bourhis, Clerc, Fromental, Götting, Lapone, Oiry, Mattiussi, Stanislas, Verhoest, Vertonghen et Zep qui sera l'invité d'honneur. Il y aura des séances de dédicaces, des expositions (Tillieux), des films (Chico et Rita de Javier Mariscal et Titeuf de Zep), des tables rondes (Pasamonik) et de la musique.

Les éditions Sandawé démarrent une expo-vente au profit d'une école pour handicapés. La boîte à Pinchart demande aux auteurs de BD de fournir un dessin original. Les dessins seront publiés sur Facebook et sur le blog de Sandawe. Un catalogue numérique téléchargeable sera réalisé. Une partie des dessins sera vendue aux enchères sur internet, une autre lors d'une soirée "vente-vernissage", et une dernière en fin d'exposition. Les bénéfices seront reversés à l'école "Escalpade" lors du vernissage de l'exposition suivante organisée par les éditions Sandawe, au printemps 2012.

La galerie "Bleux et Originaux" à Lyon recherche scans, photos ou prêt de tous document ayant trait à la série "Oumpah-Pah" de Uderzo et Goscinny en vue de réaliser un album spécial sur cette série. Dessins, publicités, disques, textes, tout ce qui se rapporte à cette série est le bienvenu.

Vernissage hier de l'expo consacrée à Caroline Baldwin, héroïne d'André Taymans, histoire de fêter dignement le 15ème anniversaire et le 15 ème album de la détective. Fiesta en présence de l'auteur et de la chanteuse Cendrine K, qui interprète la détective dans le clip éponyme. Tintin aussi là sous les traits sympathiques de Jean-Pierre Talbot, lui aussi dans le clip. Rappelons que le morceau "Caroline Baldwin" a été crée par le groupe Feel the noize dans lequel figure le fidèle complice d'André Taymans, Erwin Drèze. La chanson a été interprètée hier soir.

Expo au CBBD du 13/9/11 au 06/11/11 à la Gallery

Ce vendredi 30 octobre, à 21.55 h sur la RTBF, ne ratez pas le documentaire consacré à Peyo intitulé : "LE MONDE DE PEYO", réalisé par Benjamin Luypaert sur une idée originale de Sylvain Goldberg. Il y sera bien sûr question de ses petites créatures bleues qui, tels les petits bonhommes verts de science-fiction, ont envahi notre planète... bleue...

Cela n'a sans doute qu'un lien ténu avec la BD, mais Paul Van Kueken expose du 8 septembre au 30 octobre à la Maison du folklore et des traditions. Ami de Hergé dont il a conservé quelques souvenirs à faire pâlir, peintre à ses heures, homme de théatre à d'autres, personnage haut en couleur, grand zwanzeur devant l'éternel, c'est vers lui que ce sont tournés J-M Carpentier et Raoul Cauvin pour traduire en brusseleer les blagues de bistrot de Poje.

Alleï santeï !

Maison du folklore et des traditions

19 rue du Chêne, à Bruxelles (à un jet de pisse de Manneken-Pis)

Ouvert du jeudi au dimanche de 13.00 h à 18.00 h

Entrée libre

L’Adhémar de bronze est la plus haute distinction dans le monde de la bande dessinée flamande remis depuis 1977 lors du festival bisannuel de Bande dessinée de Turnhout. Kamagurka, Merho, Jan Bosschaert et Willy Linthout sont ses prédécesseurs.
Le jury de ce prestigieux prix a qualifié Steven Dupré d’auteur total, multiple et intègre ne fuyant pas la complexité tout en louant la qualité permanente de son œuvre.

Rappelons que Steven Dupré est très présent ces derniers mois avec de nombreux albums dont Interpol, Kaamelott, Abraham et l'é/invasion dont nous reparlerons bientôt.
Le prix lui sera remis le 10 décembre 2011 des mains du ministre flamand de la culture, une statue de l’Adhémar de Marc Sleen ainsi qu’une somme de 12.500 euro.

Le journal "Sud Ouest" nous apprend que Dupuis renonce à participer aux éditions 2012 et 2013 de la manifestation angoumoisine en évoquant un repositionnement de sa politique évènementielle. 

Selon Olivier Perrard, directeur général de Dupuis, c’est une décision "stratégique réfléchie" dans un contexte économique tendu : "Nous ne faisons pas partie des éditions fondatrices d’Angoulême. Notre production n’a jamais été ressentie comme un must à Angoulême. Le festival, dans ses gènes, dans sa sélection ou ses prix, est éloigné de notre ligne éditoriale qui reste très grand public. On comprend la nécessité pour le FIBD de tenir sa propre ligne éditoriale. Mais le problème, c’est que l’on se sent trop en décalage par rapport au festival. Et puis, venir à Angoulême coûte cher, en temps comme en argent" a-t-il déclaré au quotidien Sud-Ouest.