Série: Mouchakaka # 1
Auteur: Bebb
Editeur: Soleil
Une chronique BD:
Génération BD
© Soleil
L'histoire de la bande dessinée "Mouchakaka # 1":
Merde : mot de français désignant les matières fécales. Sert aussi de juron, sous forme d'une interjection, dans le langage courant. Il a aussi de nombreux autres usages plus ou moins vulgaires. Il est et fut utilisé par les gens de tous milieux sociaux, de l'empereur Napoléon Ier jusqu'au peuple, en passant par les artistes et les plus grands écrivains.
Il est désigné en français comme « le mot de Cambronne » en référence au général Cambronne qui l'aurait prononcé en réponse au général britannique Charles Colville qui le sommait de se rendre, à Waterloo. Sa véritable origine est cependant apparue pour la première fois en 1179 dans le Roman de Renart, issu du latin merda, « fiente, excrément ».
« Merde » est aussi parfois désigné par l'expression « les cinq lettres »
Le verbe dénominatif merder (intransitif) désigne très familièrement le fait d'échouer, et également tout dysfonctionnement qui aurait des conséquences dangereuses ou funestes. Un emploi au sens « déféquer » est attesté dans l'ancienne langue.
Il est aussi utilisé dans le monde des arts (à l'origine au théâtre) pour souhaiter bonne chance. En effet, lorsqu'une pièce avait du succès, les attelages stationnant derrière le théâtre laissaient une quantité de crottin importante... L'acteur ainsi interpellé ne doit pas, selon les croyances, remercier celui qui lui a adressé ce souhait.
Aussi, « Merda d'artista » : en 1961, Piero Manzoni déféqua dans 90 petites boîtes de conserves, ou plutôt déposa trente grammes de merde par boîte et vendit ces boîtes au prix de trente grammes d'or.
Côté musique : « Merde in France » de Jacques Dutronc (cacapoum cacapoum)…
Soyez aware, dites aussi shit…
Quelques expressions courantes :
· « C'est de la merde » , « /objet/ de merde » --
· « Je vous dis merde » -- bonne chance, surtout avant une performance
· « J'ai marché dedans » -- Cette expression étant elliptique, le mot "merde" n'y apparaît pas mais c'est bel et bien celui qu'on doit comprendre, ici dans son sens premier (la matière organique).
· « Je me suis foutu dedans » -- Comme pour la précédente, cette expression est elliptique mais le sens ici est différent, l'expression signifiant de manière imagée qu'on s'est mis dans une situation difficile.
· « Avoir un œil qui dit merde à l'autre » -- Loucher
· « Avoir de la merde dans les yeux » -- Ne pas voir ce qui est pourtant évident.
· « Le fouille-merde » -- Le journaliste.
· « Raconter de la merde » -- Dire n'importe quoi.
Pour les synonymes, vous voyez par vous-même, faut pas exagérer, merde !
A présent vous n’ignorez plus rien de cette matière qui vient du plus profond de nous-mêmes. « Mouchakaka » se résume à cela ; des histoires de merde, qui font chier. Valent-elles un pet ? C’est cacarrément sans fondement…
On ne se fracasse pas le crâne de rire, on sourit assez souvent malgré nous. Que voulez-vous, au fond de nous sommeille un scatologiste qui s‘ignore, dit Arrhée…
A offrir à votre filleul favori si vous voulez jouer au tonton pernicieux, celui-là même qui lui apprendra à roter la brabançonne, à faire pouet-pouet avec ses dessous de bras et à commenter les balcons des filles ;o)
Le genre d’ouvrage a laisser traîner dans ses chiottes, il ne s’y sentira pas perdu…
A quand l’édition de luxe en crotte de clebs séchée et en odorama ?
Le chroniqueur tient à exprimer ses remerciements au Bédémon qui a bien voulu lui laisser commenter, que dis-je ANALyser, cette pièce d’anthologie, lui permettant ainsi d’utiliser des gros mots sans qu’il doive s’en justifier ou utiliser des conneries d’étoiles, les ****
Shesivan
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