Série: Nietzsche # 1
Auteurs: Onfray / Le Roy
Editeur: Le Lombard
Une chronique BD:
Génération BD
© Le Lombard
L'histoire de la bande dessinée "Nietzsche # 1":
Nietzsche : se créer liberté par Onfray & Le Roy ( Le Lombard)
Biographie de la vie de Friedrich Nietzsche, nous découvrons le philosophe aux étapes essentielles de son existence… enfant torturé qui fait des cauchemars et joue du piano en virtuose, découvrant Arthur Schopenhauer, un impact déterminant sur son existence…
L’avis de Shesivan :
Michel Onfray est un philosophe, un de ceux qui aiment partager leur passion. Dans son dernier ouvrage il s’est attaqué à Freud, l’inventeur de la psychanalyse et a entreprit de démonter ses méthodes. Quelques années avant de déboulonner Sigmund, notre philosophe avait commis un scénario pour le cinéma, se basant sur la vie de Nietzsche, histoire de rendre à César ce qui appartient à César et de faire savoir que les nazis d’Hitler ont détourné les idées du philosophe allemand qui était loin d’être antisémite.
Dans son besoin effréné du partage, Onfray voulait créer une relation inédite entre philosophie et cinéma, lequel n’adapte, ne magouille plus que des sujets bateaux tout juste bons à remplir les salles au nom du saint box-office.
Le scénario aurait pu finir sa carrière dans les tréfonds d’un tiroir si un jeune dessinateur nommé Maximilien Le Roy, ne s’y était intéressé. Le Roy est un dessinateur qui ne choisit pas des sujets faciles, il aime mélanger littérature, journalisme et BD. La preuve « Gaza, un pavé dans la mer (La boîte à bulles). Le voilà qui tombe sur le scénar d’Onfray, le dévore, en croque quelques pages et va voir son auteur qui lui donne aussitôt le feu vert pour une adaptation intégrale. Ne dit-on pas que la BD est le cinéma du pauvre ?
N’empêche si la démarche est impressionnante, on en ressort tout de même avec un goût de trop peu. Il y a des longueurs, beaucoup de longueurs et des dialogues qui sonnent plutôt creux… Des grandes phrases remises dans leur contexte… mais bon…
C’est certain que ces 128 pages ne sont pas faites pour les amateurs de XIII, de Thorgal ou de Spirou… elles sont faites pour ces gens qui n’achètent jamais de BD…
En tout cas je sais une chose ; Nietzsche est aussi difficile à écrire que Shtroumpfs
Shesivan
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