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Maki # 2
Série: Maki # 2
Auteur: Tarrin
Editeur: Dupuis
Une chronique BD:
Génération BD
© Dupuis
Chronique de la BD «Maki # 2» :
La honte ! Maki a voulu piquer un CD à la FNAC et c’est lui qui s’est fait piquer. Un CD de Nana Mouskouri en plus ! La honte ! Un cadeau pour sa grand-mère qui joue le CD à fond ! Et comme si cela ne suffisait pas Maki s’attire l’ire ( !) d’une bande de jeunes (ils sont trois, en fait) très intéressés par son GSM. Le voilà poursuivit dans les couloirs du métro et les rues de Paris avant d’échouer une fois de plus à la FNAC. Une chance qu’il connaît le responsable de la sécurité qui va s’en occuper de ces jeunes, n’en faire qu’une bouchée !!!
L’avis de Shesivan :
Francis Tarrin a fait ses premières armes au journal de Spirou, a assisté des Sfar et des Tronheim avant de s’attaquer à Violine sur scénario de Tronchet, série qui fut reprise par Jean-Marc Krings. Il signera avec Yann un Spirou grand format : Le Tombeau des Champignac, avant de s’attaquer aux aventures d’un petit lémurien, lequel deviendra Maki.
Ce qui est remarquable est son sens de la dynamique qui n’est pas très éloignée de celle de son maître à penser : André Franquin. D’ailleurs le titre : « Bravo la famille », une allusion à « Bravo les Brothers » ? Les lémuridés dont fait partie « le » maki étant des singes comme l’étaient les susdits Brothers…
Regardez ces scènes de poursuite entre Maki et les trois voyous dans les couloirs du métro et les rues de la ville, d’une énergie tout à fait étonnante ! Il décrit admirablement les états d’âme, tâtonnements, interrogations et déboires d’un jeune adolescent en pleine crise d’ado, un peu paumé, vivant chez sa grand-mère… Des aventures tragi-comiques sans vulgarité, avec une certaine tendresse.
L’auteur aurait-il eut une jeunesse agitée ?
A découvrir…
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