BD Classic

Présentation de la BD « Les longues traversées » :

Théo a 10 ans, il aime Julie et poser sa tête sur sa poitrine, tandis que ses longs cheveux caressent son visage. Mais Julie a 20 ans et lorsqu’elle quitte la Rochelle pour ses études à Paris, Théo décide qu’il sera marin. 

A 16 ans, il embarque sur un bateau. Après quelques années, il quitte la marine et revient à terre à la Rochelle. Écrivain à ses heures, il découvre un livre sur Inès de Florès. 

Pour s’imprégner de l’atmosphère de la vie d’Inès, il part à Lisbonne. Théo erre sur les quais et rencontre Diego l’Angolais, ancien marin à quai qui vit dans les soutes d’un navire à l’abandon. Ils vont se raconter leurs histoires, de marins, de femmes, d’amour et de voyages, leurs rêves d’enfance, leurs espoirs,…

L’avis de Maroulf :

Les albums de la collection « Aire Libre » chez Dupuis sont en général d’excellents albums. Non pas que je les aime tous mais cette collection a le mérite de regrouper un panel d’auteurs très diversifiés et offrant au lecteur un large éventail de lecture. Parmi la surproduction actuelle, le lecteur qui souhaite se cantonner par exemple à la collection Aire Libre a néanmoins accès à de très bons albums, et pas spécialement d’auteurs « blockbuster » et peut parfois s’initier à d’autres styles narratifs et de dessin.

« Les longues traversées » est le second album de Bernard Giraudeau et de Christian Cailleaux. Ensemble, ils avaient déjà réalisé  « R97, des hommes à terre » chez Casterman.

Pour son dernier voyage, Bernard Giraudau (inoubliable dans le film « L’année des méduses » avec Valérie Kaprisky) nous offre un beau récit empli d’émotions, mis en image par le trait élégant de Cailleaux. Les thèmes abordés sont la marine, l’amour, le voyage, la découverte de soi.

Malgré une mise en image poétique du dessinateur, j’ai cependant trouvé le ton de ce roman graphique trop littéraire pour parvenir à m’emporter...

Maroulf