Présentation de la BD « Kid Paddle #12 : Panik Room » :
Dans cet album, beaucoup de running gag que j’apprécie. Ainsi, les scènes chez Mirador le gardien du luna park dans lequel Kid et ses amis passent du temps, l’imagination débordante de Kid à propos de son père (imaginé en super héros, façon Calvin & Hobbes de Watterson), mais aussi (et surtout) celles de Kid et Horace voulant acheter un billet de cinéma pour voir un film gore.
De nouvelles approches apparaissent également : les filles (dont la petite blonde qui n’est pas insensible au charme de Kid), des gags à la piscine, et un retour vers quelques gags du Petit Barbare, avec une chute Paddle bien entendu.
J’y ai aussi trouvé un gag louchant un peu du côté de Geluck, utilisant les vieilles illustrations d’encyclopédie pour les détourner de leur contexte, mais rapidement récupéré par le grand père de Kid pour le final.
L’avis de Maroulf :
Avec ce titre « Panik room » et le visuel d’un papier peint en couverture, on devine que plusieurs gags auront pour cadre la chambre de Carole, la sœur de Kid… C’est que ces petits chatons roses façon "Hello Kitty" donnent libre cours à l’imagination débordante de Kid (et de Midam ) pour les transformer en scène plus gore les unes que les autres…
D’ailleurs on retrouve plusieurs produits dérivés pour l’école travaillés sur cette thématique. Pour l'anecdote, ma collègue a trouvé étrange l’intérieur de la farde (classeur) achetée à son fils qui adore Kid Paddle : un intérieur avec des petits chats, c’est certainement une erreur ! Lorsqu’elle a lu l’explication « Comme Kid, décore les chatons de Carole sur le thème gore » son fils de 7 ans lui a demandé ce que signifiait le terme « gore ». Elle lui a répondu qu’il pouvait colorier les petits chats, mais pas en classe et n’a pas expliqué en détail ce que racontait Kid
Quatre ans d’attente pour cet album, Midam sait se faire désirer. Mais il est comme ça, il préfère la qualité et prendre son temps plutôt que de bâcler son travail. C’est probablement aussi une des raisons qui l’ont poussé à ne pas renouveler son contrat avec Dupuis et à voler de ses propres ailes en créant sa maison d’édition en compagnie de son épouse et de Dimitri Kennes (d’où le nom MAD Fabrik). Il paraît que Midam note dans ses carnets toutes ses idées de scénarios qui peuvent parfois germer pendant plusieurs années avant de donner naissance à un gag, une histoire et finalement une planche!
Mais finalement, quatre ans d’attente pour un résultat à la hauteur des espérances. Kid a évolué, comme son dessinateur, passant au départ du monde axé uniquement sur les jeux vidéos (3-4 premiers tomes) pour toucher aujourd’hui un public intergénérationnel. Des gags qui font mouche (en tout cas chez moi ), un dessin bien ancré, peu de décors pour aller à l’essentiel et une prochaine attente qui sera moins longue puisque le prochain album (le 13ème) est déjà annoncé pour le… vendredi 13 septembre 2013 !
Maroulf