Série: Flor de Luna #4
Auteurs: Pierre Boisserie, Eric Lambert, Bruno Pradelle
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
Présentation de la BD « Flor de Luna » :
Port de la Havane, Cuba fin 19ème. Les Américains débarquent avec un navire de guerre mais Espagnols et Cubains ne voient pas cette arrivée d'un bon oeil. Pendant que le capitaine américain débarque pour retrouver Christie, la belle prostituée dont il est amoureux, son bateau explose entraînant la mort des 260 marins à bord!
Un journaliste américain tente d'en apprendre plus et rencontre un autre compatriote, homme d'affaire venu vendre des machines à fabriquer des cigarillos. Il doit absolument rencontrer Rosalia Portero, la propriétaire des fameux Flor de Luna, pour lui vendre une de ses machines... Mais Rosalia a bien d'autres soucis: elle doit gérer seule le domaine, sans pouvoir compter sur l'aide de son frère, et elle est confrontée à un incendie criminel de sa finca (séchoir des cigares)...
Mon avis :
Pour ce second cycle, Eric Stalner laisse cette fois entièrement le dessin à Eric Lambert, toujours sur un scénario de Pierre Boisserie.
Le dessin de Lambert est aussi méticuleux et précis que celui de son "tuteur" dans le premier cycle. Dynamique dans l'action, détaillé dans les gros plans, sexy lorsque le besoin s'en fait sentir, ce dessinateur a excellemment progressé depuis les premiers tomes de Merlin en 2000 (chez Nuclea puis repris chez Soleil).
La couverture de ce second cycle tranche également avec les 3 précédentes couvertures où le(s) personnage(s) se trouvai(en)t seul(s) en gros plan sur fond blanc, cette fois il y a un paysage complet autour, même si le logo Flor de Luna subsiste.
Boisserie nous plonge dans l'ambiance tendue entre Américains, Espagnols et Cubains à la Havane fin du 19ème siècle, et également sur une histoire de vengeance. La fortune des Portero, propriétaire des Flor de Luna, est entachée du sang des Castellano. Et lorsque les Portero sont menacés anonymement, les soupçons se portent naturellement sur un éventuel descendant américain des Castellano. Mais qui donc pourrait-il être? Nous le devinons en voix off, par une main gantée tenant un couteau ou par le biais d'une lettre anonyme, mais Boisserie se jour du lecteur jusqu'en page finale.
Vivement la suite!
Maroulf