Carmen
Dessinateur : Benjamin Lacombe
Scénariste : Benjamin Lacombe
Coloriste : Benjamin Lacombe
Scénariste : Prosper Mérimée
Editeur: Soleil
Prosper Mérimée est un écrivain voyageur français qui parcourt l’Espagne et fait la connaissance d’un certain Jose Navarro. Or, il se fait que la tête de Jose Navarro est mise à prix car c’est un brigand recherché. Le Français permet au brigand de ne pas être attrapé, ce qui crée une certaine complicité chez les deux hommes.
Sur sa route, Prosper Mérimée va aussi croiser une séduisante et mystérieuse bohémienne nommée Carmen. Le hasard fait que Carmen est la femme de Jose Navarro pour autant qu’elle puisse appartenir à quelqu’un tant elle semble libre…
Prosper succombe à son tour au charme de Carmen mais leur idylle ne va pas durer longtemps car la jeune femme est bien trop indépendante. Croire que l’on peut posséder Carmen est un bien joli leurre…

Il est rare que je sèche lorsque je dois rédiger une chronique mais ce livre édité par les éditions Soleil (dans la catégorie métamorphose) est un objet particulièrement atypique…
Peut-on parler de bande dessinée alors que Carmen est d’abord un texte continu, illustré, richement il est vrai, par les dessins de Benjamin Lacombe? Je n’en suis pas certain… Le sens de la précision du texte est tellement important qu’un lexique très développé commente et explique de manière détaillée chaque passage du texte. On est donc bien loin de la BD classique et Je pense que d’aucuns pourraient se demander pourquoi en parler dans génération BD…
En même temps, la qualité artistique et scripturale des dessins de Benjamin Lacombe mérite le détour tant les dessins sont finis, donnant à l’ensemble une ambiance étrange, un peu angoissante…
