La mort du chef
Dessinateur : Corentin Martinage
Scénariste : Tristan Roulot
Coloriste : Esteban
Editeur: Soleil
Mon avis
Après 7 ans d’interruption dus aux soucis de santé de Corentin Martinage, miracle car revoici pour notre plus grand plaisir les aventures des Goblin’s déjantés ! Pour cette fois une histoire complète axée autour de la disparition du chef…menée à la façon Sherlock Holmes par Goblin des Bois transformé en Goblin Specteur pour l’occasion.
Très honnêtement, si ce n’est l’attente pour cette sortie inespérée, pas de changement constaté ni dans le scénario et l’humour déconnant de Roulot, ni dans le superbe dessin de Martinage qui nous sert une partition sans faute avec un dessin humoristique fluide et percutant ! C’est rythmé et on ne s’ennuie vraiment pas dans ce récit avec gobelins, elfes et nains… rempli d’hémoglobine !
Les goblins demeurent toujours aussi bêtes et enjoués, véritables catastrophes ambulantes, et Martinage adorent les jeux de mots stupides mais qui nous amusent et de l’humour gore à souhait.
Le scénariste s’amuse aussi à introduire des références aux anciens albums (photo du farfadet de surveillance de l’ingénieur issue du tome 1, l’Elu,…).
Une étrangeté : l’apparition de Michel Dejeneffe et de Tatayet dans l’album. Personnage ultra connu en Belgique dans les années quatre-vingt et début nonante (Tatayet show, et même adaptation en BD), je ne sais pas comment le scénariste québécois Tristan Roulot a eu connaissance de ce ventriloque mais c'est plutôt amusant pour les belges. On y découvre comment il anime Tatayet ou le prisonnier à faire parler… laissant chez eux un anus déformé !
Réjouissant pour nos zygomatiques !
Maroulf