Série: Le Triangle Secret - INRI Intégrale
Auteurs: Collectif
Editeur: Glénat
Une chronique BD:
Génération BD
© Glenat
Présentation de la BD « Le Tringle Secret - INRI Intégrale » :
1104… La première croisade est achevée… Jérusalem … La Loge première… Cinq chevaliers champenois à la recherche d’un tombeau… Thomas l’usurpateur, le frère jumeau de Jésus Christ… L’inscription, la formule, en lettres de sang sur le linceul… Le secret partagé en cinq… cinq bagues… Les Gardiens du sang sur leurs traces… 1107… En Champagne… C’est l’hiver… avec l’accord tacite du pape, les gardiens du sang lâchent l’homme à la hache sur les chevaliers…
Ils veulent récupérer coûte que coûte le contenu des cinq bagues… De nos jours… le Vatican… l’homme à la hache frappe à nouveau… Il coupe la main du cardinal le mieux placé dans la course à la succession du pape… C’est un avertissement… Les Gardiens du sang sont à nouveau sur les traces de Jésus… Celui-ci, arraché de son tombeau secret, est en train de renaître dans les caves du Vatican…
L’avis de Shesivan :
INRI, enfin publié dans son intégralité, révèle ici la bande dessinée considérée comme le neuvième art. On pensait que l’histoire créée par Didier Convard s’arrêterait après les sept volumes du « Triangle secret », ce récit truffé d’intrigues, de machinations et de trahisons, mais l’intrigue rebondit… Jésus, caché des romains dans le tombeau de son frère jumeau a eut une illumination et a découvert le secret de l’immortalité. C’est ce secret que se disputent à nouveau les Gardiens du sang et leurs farouches ennemis, dont l’un d’eux n’est autre que le descendant de Jésus.
Cette tétralogie oscille entre le douzième siècle et aujourd’hui avec en fil rouge ce tueur à la hache - chien de garde des Gardiens du sang - qui, d’un côté décime les cinq chevaliers champenois, détenteurs d’un double et lourd secret et d’un autre côté met en garde le futur pape. Ces quatre tomes réunis en un sont un vrai plaisir pour les yeux et l’esprit, un roman graphique servit par les dessins de Danis Falque et Patrick Jusseaume, dans un style qui n’est pas sans rappeler Hermann. Certes on est toujours dans la mouvance du « Da Vinci code » (intraduisible en français), même si Convard créa son thriller religieux avant Brown. Dommage cependant que son « tueur à la hache » ressemble trop à Silas, l’implacable tueur des Illuminati. Seul petit bémol qui ne nous empêchera pas de bouder notre plaisir… En attendant une nouvelle suite…
Shesivan
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