Série: Wayne Shelton # 8
Auteurs: Cailleteau / Denayer
Editeur: Dargaud
Une chronique BD:
Génération BD
© Dargaud
Présentation de la BD «Wayne Shelton # 8» :
Au début de cet épisode, nous retrouvons un Wayne Shelton très mal embarqué. Il vient en effet de prendre un gigantesque rateau de la part de Mona, l’espionne du Mossad, qu’il espérait emballer en deux coups de cuillère à pot. Elle vient de lui dire que c’est très gentil de la draguer mais quand même papy, t’as des cheveux blancs, t’as deux fois mon âge, regardes-toi !
Pour se remettre du baume au cœur, notre quinquagénaire téléphone à sa vieille ( ?) amie Honesty… et prend un nouveau rateau ! Il a oublié le décalage horaire… Décidément Wayne, il est peut-être temps de raccrocher, de chausser tes charentaises avant que tu oublies où tu habites...
Mais non, mauvais joueur qu’il est, Shelton va faire un tour du côté des putes et se fait un plaisir de les envoyer balader alors qu’elles le supplient de coucher avec elles... C’est d’un mesquin !!! Dans cette affaire, Wayne semble oublier qu’il aurait dû payer pour coucher…
Accessoirement, WS (pour les intimes) s’en prend à un plus vieux que lui qui a volé son jouet… en clair il veut retrouver le colonel SS Wulfweier, qui doit avoir le double de son âge, et qui, armé de la lance de Longinus, espère réssusciter son vieux pote Adolf.
L’avis de Shesivan :
« Le nid des aigles » est la suite et fin de « La lance de Longinus ». Cauilleteau a voulu surfer sur la vague thriller ésotérique très en vogue dans le neuvième art (Jésus en voit de toutes les couleurs actuellement). Les faits historiques (et accessoirement les films d’Indiana Jones) ont montré que le führer était féru d’ésotérisme. Malheureusement, le « thème » choisi par notre scénariste – la lance de Longinus - a fait l’objet de nombreuses adaptations dans les arts divers, que ce soit littérature, tv ou cinéma. Malgré cela, et malgré de nombreux clichés nazis, il parvient à tirer habilement son épingle du jeu et cela grâce à son dessinateur ! Denayer, ce vieux baroudeur de la BD (Bdroudeur ?) a affuté ses meilleures plumes pour un dessin impeccable et très professionnel. Après un superbe défilé de bagnoles en tous genres, il nous balance un final barnumesque, une mise en scène à la sauce Indiana Jones / Spielberg.
En voilà un au moins qui, au contraire de son héros, bonifie avec l’âge.
Shesivan, chroniqueur de l’étrange (de cake)
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