Série: Terres lointaines # 2
Auteurs: Leo / Icar
Editeur: Dargaud
Une chronique BD:
Génération BD
© Dargaud
Présentation de la BD «Terres lointaines # 2» :
Après avoir échappé à la mort, Paul donne un coup de main pour l’exploration sous-marine à son sauveur. Il retrouve aussi Mary-Ann, une jolie voyageuse rencontrée sur le zeppelin et qui le mène en bateau et en profite pour le voler. Et puisque l’enquête pour retrouver son père ne débouche sur rien, il se décide à rentrer chez lui.
Mais sa rencontre avec Floyd qui dispose d’indices récents sur son père le fait changer d’avis. La piste qu’ils suivent le mène hélas à une nouvelle déconvenue et Paul se retrouve engagé dans un bar avec show hologrammes avant de pouvoir partir à nouveau en ballon.
Engagé au départ à la plonge, il met son savoir à disposition du patron pour créer les images holographiques de Dolorès dans un nouveau show pour les clients.
L’avis de Maroulf :
Poursuite des aventures dans les mondes imaginés par Leo (Aldebarran, Betelgeuse, ) avec cette fois Icar au dessin.
A la différence des autres tomes, on trouve cette fois très peu d’animaux imaginaires car l’action se déroule presque exclusivement en milieu urbain.
Mais l’histoire est bien construite, on se laisse emporter dans la quête de Paul à la recherche de son père. On découvre le héros très naïf et pétri de bonnes intentions, mais qui va devoir s’endurcir par la force des choses. Leo s’est concentré sur la psychologie des personnages et l’enquête en cours au détriment des grands espaces naturels. Il en profite au passage pour égratigner les décisions prises par certains gouvernements et grandes puissances dès que des intérêts économiques sont en jeu par rapport à des considérations écologiques…
Le dessin d’Icar n’est pas celui de Léo. Son trait s’apparente plus à celui d’Andreas par moment, successions de traits et de hachures utilisés dans les décors et les arrière-plans, mais ce graphisme ne nuit en rien à la lisibilité et lui donne au contraire une profondeur supplémentaire.
Un très bon album dont on attend déjà la suite avec impatience, vu le « cliffhanger » en dernière page !
Maroulf
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