La jambe d'ivoire
Série: Achab #4
Auteurs: Patrick Mallet, Laurence Croix
Editeur BD: Treize étrange
Une chronique BD: Génération BD
Présentation de la BD «Achab #4 : La jambe d’ivoire» :
Achab est reparti en mer chasser les cachalots et avec l’espoir de recroiser Moby Dick. Second d’un navire, lorsque le capitaine meurt, c’est lui qui prend le commandement.
En suivant ses cartes reprenant les itinéraires du grand cachalot blanc, Achab et son équipage finisse par rencontrer Moby Dick, et l’affrontement tourne en faveur des pêcheurs.
Malgré cette victoire, les superstitions sur ce monstre blanc demeurent et lorsqu’un accident se produit au cours du dépeçage du cadavre, plus aucun marin ne veut encore découper Moby Dick.
Achab décide de rentrer en emmenant accroché au bateau le cadavre du léviathan blanc. Mais l’équipage se mutine et abandonne son capitaine sur un rafiot.
Lorsqu’il est récupéré, il raconte son histoire mais comme son équipage a péri en mer, personne ne croit réellement que Moby Dick ait été tué.
Mais trois ans plus tard, Achab rencontre Fedallah, un parsi indien, qui lui raconte son histoire des cachalots blancs…
L’avis de Maroulf :
Fin de cycle avec ce tome 4. Patrick Mallet nous a emmenés dans cette préquelle de Moby Dick et la fin de l’histoire correspond juste avant le début du célèbre roman de Moby Dick écrit par Herman Melville.
La couverture montre la confrontation entre Achab et le cachalot blanc. Enfin le capitaine a pu se mesurer à lui en tête à tête !
Ce capitaine dont on suit l’évolution psychologique au fil de l’album et des tomes précédents. Sa dérive vers la folie, lui qui s’est focalisé sur sa quête de Moby Dick au détriment de sa famille et lui qui a perdu plusieurs membres de sa famille dans ses combats avec le léviathan blanc. Parfois un peu trop de texte à mon goût par rapport au dessin (planche 2 par exemple) pour pouvoir explique le cheminement d’Achab…
Le dessin réaliste de Mallet alterne les séquences plus intimistes et les scènes d’action. Les couleurs de Laurence Croix permettent d’accentuer les ambiances. Comme je l’avais déjà signalé dans la chronique du tome 3, ces ambiances rappellent « Le Voyage d’Esteban » de Mathieu Bonhomme, une autre très bonne série.
Maroulf