Série: Doubleduck #3
Auteurs: Fausto Vitaliano, Marco Bosco, Giorgio Cavazzano, Sandro Zemolin, Vitale Mangiatordi, Francesco D'Ippolito
Editeur BD: Glenat

Une chronique BD: Génération BD

Présentation du livre
Le troisième tome de la série Doubleduck contient trois récits :
Le premier "Avant-première" commence par la décision rapide de Donald Duck de rejoindre définitivement les rangs de l'équipe d'agents secrets sous le nom de code, Doubleduck. Une nouvelle mission peut alors lui être confiée par son chef, Jay J : empêcher l'enlèvement du chef d'orchestre Claudio Abbondo, ancien directeur de l'agence car celui-ci détient malgré lui des informations top secrètes.
A la Scala de Milan, Doubleduck, sous la couverture d'un joueur de triangle, va vite découvrir grâce à sa curiosité qu'une organisation de malfaiteurs prépare des évènements plus graves.
Le deuxième "Souvenirs de Paris" nous fait retrouver la délicieuse Red Primerose, alias l'ex-agent Kay K (voir tomes 1 et 2), fraîchement évadée de prison. Cette dernière a volé la clé universelle (code binaire permettant d'entrer dans tous les systèmes de sécurité informatique) mais heureusement la clé a pu être récupérée par un agent de l'agence à Paris. La mission de Doubleduck sera de rapatrier l'objet en toute sécurité. Il sera accompagné de Daisy pour éloigner les soupçons et éviter une fois de plus les complications que cette double vie implique.
Dans le troisième "Total destruction", Doubleduck va être envoyé en mission au Caire pour soumettre le chef d'orchestre Claudio Abbondo (ex-directeur des agents secrets) à une reprogrammation mémorielle car ce dernier retrouve progressivement la mémoire et devient dès lors un danger pour la sécurité de l'agence.
Sur place, Doubleduck sera aux prises avec Jana Smirov, ex-agent secret passée dans le camp ennemi, et avec un mystérieux tueur lancé à ses trousses.
Inutile de dire que chaque mission fut résolue avec astuce et brio par le courageux Doubleduck.

L'avis de Gladys
Petite déception pour ce troisième tome : il n'est fait mention nulle part en début d'album qu'il s'agit de trois récits séparés et c'est un peu dommage. Doubleduck aurait mérité un long scénario bien ficelé plutôt que plusieurs récits pas mauvais mais trop courts; la chute de chaque récit arrive un peu trop vite.
Heureusement qu'il y a cette bonne idée d'insérer dans chaque tome et dans chaque récit des petites touches récurrentes de mystère : qui est le big boss des agents secrets ? Pour qui travaille réellement l'agent Kay K ? Quelle est cette première mission de Doubleduck entourée de bien des zones d'ombre ?
Au vu de la rapidité de sortie des albums (un quatrième tome est déjà prévu pour début mars), j'espère ne pas être déçue mais suis toujours partante car je n'ai pas encore de réponse à ces questions.
J'aime toujours autant les cases de grande taille qui permettent aux enfants et aux plus grands une bonne lisibilité de l'histoire sur un dessin enjoué et coloré.