Série: L #1
Auteurs: Griffo, Frédéric Lenoir
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
1545. Un homme est découvert dans la cave d’une rebouteuse. Il est transféré dans un monastère avec l’accord de Don Salvatore où son état s’améliore rapidement sauf qu’il a perdu la mémoire. Il s’avère alors que cet homme est un talentueux peintre d’icônes.
Un moine va envoyer un riche commerçant en Grèce afin d’en connaître plus sur cet homme. Il s’avérera qu’il s’agit du frère Gioavanni, d’origine italienne. Don Salvatore réussit à provoquer le déclic qui lui rend la mémoire.
Il explique qu’il était tombé amoureux d’une certaine Elena qui avait le redoutable défaut de faire partie des envahisseurs qui opprimaient le village. Elena ne participait pas à cela mais faisait partie du groupe. Giovanni a essayé d’appprocher Elena mais s’est fait prendre, récoltant l’oppobre du reste du village et des coups de fouet sur la place publique.
En quittant son village, Giovanni va atterrir dans une ville où l’inquisition voulait brûler une jeune fille considérée comme une diablesse. Usant d’un substerfuge osé, Giovanni réussit à sauver la jeune fille et s’enfuir de la ville. Pour le remercier, la jeune fille nommé Luna lit l’avenir de Giovanni dans les lignes de sa main et voit que celui-ci tuera un homme d’ un coup d’épée.
Quittant Luna, Giovanni va rencontrer maître Lucius qui va lui faire découvrir des auteurs tels que Erasmus tandis que son serviteur Pietro lui apprenait les passes d’armes. Une fois aguerri et instruit, Giovanni propose à Lucius de porter une missive au pape très importante mais une bande masquée va tout faire pour l’y empêcher.
Si le résumé un peu long de l’histoire peut donner une impression de complexité, il n’en est rien car l’histoire est fluide et claire. On se prête très vite au jeu de suivre cet inconnu à la mémoire fragile qui se révèle plus intrépide qu’on ne le pense.
Les histoires dans un contexte moyenâgeux sont pléthores mais force est de reconnaître que « L’oracle della Luna » est très plaisant à lire. Le dessin est certes classique mais très correct, il sert bien le récit. Il faut dire que Griffo n’est pas un nouveau venu et sait y faire. Le scénario est également bien ficelé, laissant peu d’espace aux temps morts.
C’est donc plutôt une belle surprise que cette nouvelle série nous offre, la densité du scénario du premier tome laisse penser que les tomes suivants resteront riches en rebondissements. Un album à conseiller à tous les amateurs de cette période de l’histoire !