Bouncer, complètement saoul, apprend l’assassinat de l’indienne Sakayawea et de son bébé en pleine ville. L’assassin est un certain Pretty John, le fils chéri du directeur du pénitencier de Deep-end : Ugly John. Bouncer reçoit un mandat du juge pour arrêter Pretty John et lui faire un procès en bonne et due forme.
La poursuite de l’assassin en montagne et dans le froid de l’hiver sera particulièrement pénible pour Bouncer mais sera bien peu de choses par rapport à ce qui l’attend au fort de Deep-end : affronter une bande de prisonniers régnant en maîtres dans un pénitencier au milieu de nulle part.
Pretty John va formenter le projet de tuer Bouncer afin qu’il ne puisse le ramener devant ses juges mais, lors d’un combat contre un ours digne des arènes romaines, Bouncer va montrer qu’il ne se laissera pas faire…
Boucq et Jodorowsky ont fait passer Bouncer très rapidement dans le panthéon des Westerns classiques, l’élevant au niveau d’un Blueberry tant dans sa densité narrative que dans son dessin particulièrement bien maîtrisé. La rugosité des personnages et la truculence de leur esprit sadique opposé au héros fidèle à ses idées fait mouche.
Je suis un fan depuis le tome 1 et jusqu’ici, pour moi, il n’y pas le moindre faux pas. Ce tome 8 garde tout son attrait et donne envie de découvrir la suite pour voir comment Bouncer va se sortir de ce bourbier où il s’est particulièrement bien enfoncé.
Les nouveaux « méchants » (la famille Ugly) ne déméritent pas dans leur rôle et pourraient très bien jouer dans un prochain James Bond. La caricature n’est jamais loin mais c’est aussi ce qui fait le charme de ce type de série.
Bref, vous l’aurez compris, achetez Bouncer car c’est un moment d’évasion et de détente garanti !