Série: Baron samedi
Auteur: Baker
Editeur: Glénat - Treize étrange

Une chronique BD:
Génération BD

© Glenat - Treize étrange

Présentation de la BD / comics «Baron samedi» :
Baron Samedi, c’est l’histoire d’un homme marqué par le massacre de son village alors qu’il était môme. Marin, il rencontre un lutteur qui lui apprendra les ficelles du métier, finira par retrouver l’auteur du carnage et se transformera en justicier masqué. Justicier ? Disons qu’il applique SA vision de la justice. Car le Baron, défiguré par de la chaux vive, est loin d’être un bienfaiteur de l’humanité. C’est un sadique qui prend plaisir à torturer les femmes et qui récupère les orphelins dans le but d’en faire des monstres à son effigie…



L’avis de Shesivan :

Prière de ne pas m’en vouloir, c’est ma première chronique d’un comics. Alors les principes généraux de la chronique - situation de l’œuvre par rapport au travail de l’auteur, par rapport au contexte, au genre, etc. – pas moyen de les appliquer étant donné que je n’ai pas de point de repère…
Je ne suis pas un lecteur assidu de ce genre, les super-héros ce n’est plus ma tasse de thé. Sauf au cinéma, et encore les super-héroïnes en spandex !
N’empêche, Baron Samedi vaut le coup d’œil. C’est l’œuvre d’un américain Dog Baker, auteur au parcours de vie chaotique… Il a fait de la prison de haute sécurité pour des motifs que je ne préfère pas connaître, en a profité pour faire profiter ses petits camarades de son don pour le dessin en les couvrant de tatouages. A présent, il vit reclus chez sa mère.
Repéré par Didier Convard, scénariste qu’on ne présente plus, son étrange héros a abouti dans la collection Treize étrange de l’éditeur Glénat. J’en ai profité pour poser quelques questions à Didier, l’interview devrait suivre.
Ce qui rend Baron Samedi si particulier, c’est qu’il est à la fois un super-héros et un super-méchant. Ca tient autant du comte de Monte-Christo que du marquis de Sade, en passant par le côté Batman de la chose.
Le graphisme n’est pas soufflant, il est cependant correct et rend à merveille l’atmosphère. Détail : l’action se passe en France, ce qui rend le côté Monte-Christo encore plus fort…
Tout a été réalisée en noir et blanc sauf le sang, rouge, présent sur pas mal de pages. Une série défouloir qu’il ne faut pas glisser entre toutes les mains ! Insolent, trash et pudique à la fois ! Un mélange détonnant !

Pour ceux qui en demandent plus : http://www.facebook.com/pages/Baron-Samedi/330930120086?ref=ts

Shesivan

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