Il y a 10 ans déjà que Washington D.C. fut dévastée par une créature infernale et tentaculeuse, surgie d’on ne sait où et que nous avons appelée « Idola »….  D’autres ont surgi par la suite, semant terreur et désolation…

Parmi les centaines de milliers de victimes, un jeune garçon, Ilya Kravitz perdit définitivement l’usage de ses jambes, traumastime qui aurait dû annihiler ipso facto tous ses rêves….
Pourtant, il fut sauvé in extremis par le 1er Arcanum, l’Avenger. Cet enfant chercha par tous les moyens alors à réaliser un nouveau rêve : devenir pilote d’Arcanum, ce qui lui permettra d’évoluer à nouveau en totale autonomie dans l’espace ! Aujourd’hui est le jour où il passera l’examen sélectif pour atteindre son objectif ; Ilya est plus que prêt…

Parviendra-t-il à surmonter son handicap et les regards méprisants des autres candidats, le faisant passer d’éternel rêveur dans son fauteuil roulant à pilote virtuel d’arme humanoïde ?

Ce qu’on en pense…

C’est dans les pages du Jump SQ des éditions Shûeisha qu’Erubo Hijihara aura donc vu son 1^er manga publié officiellement.  « Futari Bocchi Sensô » est une histoire close en 3 tomes, que les éditions Kana nous font découvrir aujourd’hui avec ce premier volume, dans la collection Dark Kana.

 

Les références cinématographiques sont nombreuses ; les premières à surgir sont Pacific Rim ou encore Evangelion.  Pourtant, dès les premières pages, on sent que l’auteure nous emmènent sur une autre voie, une piste où l’émotion prime sur l’action…

Cet enfant aurait très bien pu chercher à se venger des méchants Idolas en devenant pilote pour tous les éradiquer !  Mais non, lui cherche avant tout à retrouver la mobilité de ses membres, pouvoir à nouveau aller où bon lui semble…  Le lien entre un pilote et sa machine est plus que virtuel : à chaque fois qu’il est connecté il peut ressentir le vent sur sa peau, la fraicheur de l’air dans le ciel, le verre sous ses pieds, comme s’il retrouvait l’usage de ses jambes.

 

Pourtant, l’élément clairement différenciant des autres œuvres ne se découvre qu’au début du second chapitre ; pour préserver l’élément de surprise, on ne pourra vous en dire plus mais comprenez bien qu’il est totalement inattendu !  C’est à partir de ce chapitre que Erubo Hijihara nous dévoile toutes ses cartes, en nous assènant cette vérité telle un coup de massue!

A ce propos, j’aime beaucoup la citation de l’auteure à l’entre-chapitre: “Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction”, d’Antoine de Saint-Exupéry…

L’effet de surprise est donc total et la suite de ce 1er volume est à la hauteur de la revelation…

 

Viens ensuite le cliffhanger final, certes très prévisible, mais qui nous abandonne avec pour seule envie de connaitre la suite! 

Belle trouvaille donc que cette nouvelle mini-série par les éditions Kana !

 

 

Pour en savoir plus…

Cette chronique vous a interpelé, intrigué, intéressé ?  Il est donc temps pour vous de vous faire votre propre avis !  Suivez  >>  CE LIEN  << pour lire gratuitement (et légalement !) le 1^er chapitre de cette nouvelle série !

 

Si vous avez aimé cette 1^ère partie, le #2 est d’ores et déjà programmé au 19 octobre.

 

Milan Morales