Dark King of Kings
Dessinateur : Miyuki Aramaki
Editeur: Delcourt
Résumé :
Au XIIIe siècle, le petit royaume de Lublin, situé en Europe de l’Est, est attaqué par Le Grand-duché de Russie. Le roi Auguste Ier et sa femme ayant été tués au cours d’un raid, c’est Sigmund de Krafto, le frère de la reine, qui assure la régence en attendant que son neveu Stéphane, seul survivant, soit en âge de régner.
Douze ans plus tard, quand les russes attaquent les villages frontaliers, Stéphane prend la tête d’une petite troupe chargée de leur rendre la pareille. En plus d’être aimé de ses hommes, le jeune homme fait preuve d’un instinct hors du commun qui lui permet de sentir des assaillants approcher en pleine nuit. Mais derrière cette image de héros, se cachent de sombres secrets…
Avis :
J’ai eu le plaisir de m’occuper de la chronique d’un manga non-attendu par notre rédaction : Dark King of Kings. Non-attendu car je suis complètement passée à côté de sa sortie… Je remercie donc les éditions Delcourt Tonkam de m’avoir donné l’occasion de découvrir ce nouveau manga très prometteur ! Fan de dark fantasy médiéval, tout y est pour me plaire !
Tout d’abord, ce que j’affectionne le plus, le dessin… J’aime découvrir de nouveaux traits et les seinens de ce genre recèlent toujours de merveilleux talents tels que Miyuki Aramaki dans ce cas-ci. De larges visages, des corps plus trapus que longilignes, nous sommes ici dans un manga assez réaliste. Un trait qui me plait beaucoup !
Au niveau du scénario, en ouvrant ce premier tome, je ne m’attendais absolument pas à tomber sur (attention spoiler) une histoire de vampires dont l’auteur est apparemment friant…. Ce jeune prince, gentil et naïf tout en étant intelligent et courageux est typique du héros de base, si ce n’est qu’il lutte contre l’envie de plus en plus pressante de boire du sang. On ne sait pas qui est réellement au courant de cela, rien ne laisse supposer que quelqu’un le sache mais le fait que ce jeune homme garde ça pour lui comme si c’était quelque chose qu’il a depuis toujours me laisse penser qu’il n’est pas le seul dans la confidence. A voir dans le prochain tome…
Cependant, même si l’on est mis au courant dès les premières pages, le reste du récit se passe tout à fait naturellement avec cette histoire de guerre et d’attaques de villages par les russes…. Ce n’est que vers la fin du tome que le scénario prend une toute autre tournure et où l’on comprend que notre héros du départ ne reviendra jamais…
Avec cette œuvre, ce jeune mangaka remporte le 70e grand prix manga du prix Shogakugan et l’on comprend pourquoi ! Si les autres tomes suivent la lignée du premier, nul doute que ce manga vaudra le détour !
Avis aux amateurs, le tome 2 sortira le 13 mars 2019 pour notre plus grand plaisir !